Italies (Mar 2023)
« L’Italie est faite, il reste à faire l’italien ! »
Abstract
Au lendemain de l’unification politique de la péninsule, les Italiens n’avaient pas une langue commune. Le taux d’analphabètes était très élevé et le pourcentage d’italophones très faible. Face à cette situation dramatique, le Gouvernement italien promut l’action d’une commission ministérielle. A. Manzoni, qui dirigeait ce projet, décida de prendre des mesures visant à stimuler dans les autres régions la diffusion du florentin parlé. À l’encontre de ce projet, culturellement artificiel, le linguiste G.I. Ascoli attaqua l’aspect factice de ce programme linguistique, proposant un modèle de développement spontané et homogène de la langue comme aboutissement naturel de la rencontre des dialectes.
Keywords