CJC Open (Apr 2022)

Neutrophil-Lymphocyte Ratio as an Independent Predictor of Survival in Pulmonary Arterial Hypertension: An Exploratory Study

  • Naomie Jutras-Beaudoin, BSc,
  • Victoria Toro, MSc,
  • Annie Christine Lajoie, MD,
  • Sandra Breuils-Bonnet, MSc,
  • Roxane Paulin, PhD,
  • François Potus, PhD

Journal volume & issue
Vol. 4, no. 4
pp. 357 – 363

Abstract

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Background: The blood neutrophil-to-lymphocyte ratio (NLR) has recently emerged as a powerful predictor of adverse outcomes in some cardiovascular and lung diseases. Pulmonary arterial hypertension (PAH) is a lethal vasculopathy associated with increased inflammation. Although PAH exhibits a higher prevalence among women, men have a poorer prognosis. We investigated the NLR as an independent predictor of transplant-free survival in PAH. Methods: We performed a retrospective analysis of 78 PAH patients from the Quebec PAHBiobank (71% female). We used univariate and multivariate (adjusted for age, sex, renal function, and disease severity) Cox regression analyses to assess the relationship between the NLR and transplant-free survival, in the whole sample, and according to sex. The NLR was categorized as high (≥ 4.8) or low (< 4.8) using receiver operating characteristic analysis. Unadjusted Kaplan-Meier analysis estimated survival per NLR category. Results: The NLR was higher in patients who died, compared to that in patients who had transplant-free survival (P < 0.05). The NLR was an independent predictor of event-free survival in PAH (unadjusted hazard ratio: 1.11, 95% confidence interval: 1.04-1.18, which remained significant after adjustment for covariates). The high-NLR group had lower 1-, 3-, and 5-year survival compared to those with a low NLR (P < 0.001). The NLR remains a predictor of survival in women. Conclusions: The NLR is an independent predictor of transplant-free survival in PAH. We report a potential sexual dimorphism in the ability of the NLR to predict mortality in PAH, emphasizing the importance of considering sex-related differences in the development of biomarkers in PAH. Résumé: Contexte: Le rapport neutrophiles/lymphocytes (RNL) s’est récemment imposé comme un puissant facteur prédictif de l’issue défavorable de certaines maladies cardiovasculaires et pulmonaires. L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une vasculopathie mortelle associée à une inflammation accrue. Bien que sa prévalence soit plus élevée chez les femmes, son pronostic est plus défavorable chez les hommes. Nous avons étudié le RNL en tant que prédicteur indépendant de la survie sans greffe chez des sujets atteints d’HTAP. Méthodologie: Nous avons effectué une analyse rétrospective du matériel sur l’HTAP de la Biobanque du Québec se rapportant à 78 patients (71 % de femmes). Des analyses de régression de Cox univariées et multivariées (ajustées en fonction de l’âge, du sexe, de la fonction rénale et de la gravité de la maladie) nous ont permis d’évaluer la relation entre le RNL et la survie sans greffe dans l’ensemble de l’échantillon et selon le sexe. Le RNL a été classé comme élevé (≥ 4,8) ou faible (< 4,8) au terme d’une analyse des caractéristiques de fonctionnement du récepteur. Une analyse non ajustée effectuée selon la méthode de Kaplan-Meier a servi à estimer la survie par catégorie de RNL. Résultats: Le RNL était plus élevé chez les patients décédés que chez les patients ayant survécu sans greffe (p < 0,05). Le RNL était un prédicteur indépendant de la survie sans événement chez les patients atteints d’HTAP (rapport des risques instantanés non ajusté : 1,11, intervalle de confiance à 95 % : 1,04-1,18, demeuré significatif après ajustement en fonction des covariables). La survie à 1, 3 et 5 ans a été inférieure au sein du groupe présentant un RNL élevé comparativement au groupe présentant un RNL faible (p < 0,001). Le RNL demeure un prédicteur de la survie chez les femmes. Conclusions: Le RNL est un facteur prédictif indépendant de la survie sans greffe chez les sujets atteints d’HTAP. Selon nos observations, un dimorphisme sexuel potentiel le caractérise en tant que prédicteur de la mortalité chez les sujets atteints d’HTAP. Il importe donc de tenir compte des différences liées au sexe dans le développement des biomarqueurs de l’HTAP.