Les cultures maraîchères dans les bas-fonds comme activités des personnes âgées dans la ville de Ngaoundéré

Abstract

Résumé: Les cultures maraîchères concernent les cultures des légumes et des fruits tels que : les tomates, les céleris, les persils, les poivrons, les carottes…ce sont des aliments dont la demande est hausse constante. Dans la ville de Ngaoundéré, cette activité s’étend dans les bas-fonds sur les berges des cours d’eau et dans les marécages. Cette proximité avec les cours d’eau facilite l’irrigation et l’arrosage des cultures. Cependant, ces eaux sont généralement polluées par les déchets domestiques et par les écoulements des toilettes traditionnelles des ménages installées sur les berges des fleuves. Cette étude pose le problème des risques sanitaires courus les populations qui consomment ces aliments d’une part. Les personnes âgées qui s’adonnent à cette activité sont assez nombreuses. De ce fait, cette étude met en exergue, les risques courus par les personnes âgées engagées dans ces cultures, d’autre part. Un échantillon de dix familles comprenant des personnes âgées de 63 ans à 0 an a été arrêté. Les informations ont été recueillies par les entretiens et par l’observation. Les résultats ont été analysés et interprétés à travers la théorie du choix rationnel. Les résultats obtenus sont les suivants : les consommateurs sont exposés aux maladies hydriques, les personnes âgées sont exposées au mal de dos, aux pieds humides, à la fraicheur, aux mains abimées, aux vols des aliments, aux agressions, à la sorcellerie. Malgré ces difficultés, le maraichage apporte aussi du bien-être aux personnes âgées en les permettant de bouger. Mots-clés : cultures maraichères, risques, sanitaires, personnes âgées, Ngaoundéré.