CJC Open (Sep 2020)

Endoscopic Mitral Repair for Degenerative Mitral Regurgitation: Effect of Disease Complexity on Short- and Mid-term Outcomes

  • Fadi Hage, MD,
  • Ali Hage, MD,
  • Usha Manian, MD, FRCPC,
  • Nikolaos Tzemos, MD, FESC,
  • Michael W.A. Chu, MD, FRCSC

Journal volume & issue
Vol. 2, no. 5
pp. 337 – 343

Abstract

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Background: We set out to compare in a prospective cohort study the mid-term clinical and echocardiographic outcomes of mini-mitral repair for simple (posterior prolapse) vs complex regurgitation (anterior/bileaflet prolapse). Methods: A total of 245 consecutive patients underwent mini-mitral repair for severe degenerative mitral regurgitation through a right, endoscopic approach (n = 145 simple, n = 100 complex). The most common repair technique was annuloplasty + artificial chordae (84%, n = 121 for simple vs 88%, n = 88 for complex, P = 0.3). Patients were prospectively followed for a maximal duration of 9 years. Patients’ characteristics were well balanced between groups. Results: The 30-day/in-hospital mortality was similar (0%, n = 0 simple vs 1%, n = 1 complex, P = 0.2). Both groups had similar rates of early postoperative complications: myocardial infarction (1.4%, n = 2 vs 0%, n = 0, P = 0.2), neurologic complications (1.4%, n = 2 vs 0%, n = 0, P = 0.2), reoperation for bleeding (0.7%, n = 1 vs 3%, n = 3, P = 0.2), intensive care unit length of stay (1 interquartile range, 1-1 days vs 1 interquartile range, 1-1 days, P = 0.7). Late survival (88% for simple vs 92% for complex, P = 0.4) was similar between groups. Cumulative incidence of late reoperation at 6 years is 0% for both groups (subdistribution hazard ratio = 1, P = 1). There was no difference in recurrent mitral regurgitation greater than 2+ at each year after surgery up to 6 years postoperatively. Conclusion: Mitral repair using an endoscopic, minimally invasive approach yields excellent mid-term outcomes regardless of disease complexity. Résumé: Contexte: Dans le cadre d’une étude de cohorte prospective, on a comparé les résultats cliniques et échocardiographiques que la réparation mitrale mini-invasive procurait à moyen terme selon que cette dernière était pratiquée dans un contexte de régurgitation simple (prolapsus postérieur) ou de régurgitation complexe (prolapsus antérieur/bivalvulaire). Méthodologie: Au total, 245 patients consécutifs qui présentaient une régurgitation mitrale dégénérative sévère ont subi une réparation mitrale mini-invasive par abord endoscopique droit (n = 145 cas de régurgitation simple et n = 100 cas de régurgitation complexe). La technique de réparation la plus courante était l’annuloplastie avec implantation de cordages artificiels (84 %, n = 121 cas de régurgitation simple vs 88 %, n = 88 cas de régurgitation complexe, p = 0,3). Les patients ont été l’objet d’un suivi prospectif d’une durée maximale de 9 ans. Il y avait une répartition équilibrée des caractéristiques des patients entre les groupes. Résultats: Les taux de mortalité à 30 jours et de mortalité hospitalière se sont avérés semblables (0 %, n = 0 cas chez les patients qui présentaient une régurgitation simple vs 1 %, n = 1 cas chez les patients qui présentaient une régurgitation complexe, p = 0,2). Les taux de complications postopératoires précoces se sont également révélés semblables chez les patients des deux groupes, notamment en ce qui concerne l’infarctus du myocarde (1,4 %, n = 2 vs 0 %, n = 0, p = 0,2), les complications neurologiques (1,4 %, n = 2 vs 0 %, n = 0, p = 0,2), les nouvelles interventions chirurgicales en raison d’une hémorragie (0,7 %, n = 1 vs 3 %, n = 3, p = 0,2) et la durée de l’hospitalisation à l’unité de soins intensifs (1 intervalle interquartile, 1-1 jour vs 1 intervalle interquartile, 1-1 jour, p = 0,7). De même, des taux de survie tardive similaires ont été notés chez les patients des deux groupes (88 % chez les patients qui présentaient une régurgitation simple vs 92 % chez les patients qui présentaient une régurgitation complexe, p = 0,4). L’incidence cumulative de nouvelles interventions chirurgicales tardives à 6 ans s’est établie à 0 % dans les deux groupes (rapport des risques instantanés de sous-distribution = 1, p = 1). Aucune différence quant à la récidive de régurgitation mitrale de grade supérieur à 2 n’a été relevée au cours de chacune des 6 années suivant l’intervention chirurgicale. Conclusions: La réparation mitrale minimalement invasive par abord endoscopique permet d’obtenir d’excellents résultats à moyen terme, indépendamment de la complexité de la maladie.