Cahiers Africains des Droits de l’Homme et de la Démocratie ainsi que du Développement Durable (Jul 2022)

LA LUTTE CONTRE L’ABUS ET LE TRAFIC ILLICITE DE DROGUES EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO. DE LA MULTIPLICITÉ ET DISPARITÉ D’ORGANES À LA COORDINATION DE L’INTERVENTION PAR UNE STRUCTURE

  • Emmanuel KOURA MFUMANKIE ,
  • Albert MBOKOLO NTIKALA

Journal volume & issue
Vol. 2, no. 75
pp. 133 – 156

Abstract

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Le fléau de la drogue touche tous les États du monde et aucun d’eux n’en est épargné. Afin de lutter efficacement contre ce fléau, les Nations unies ont mis en place des Conventions internationales dont la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, la Convention de 1971 sur les substances psychotropes et la Convention des Nations unies contre le trafic illicite des stupéfiants et substances psychotropes. Parmi les obligations à caractère administratif imposées aux parties par ces conventions, il y a notamment la mise en place d’une structure chargée de coordonner l’action préventive et répressive. La RDC ne s’est pas encore conformée à cette exigence légale. En effet, la loi en vigueur en matière de trafic illicite des drogues devient surannée. En RDC, comme partout ailleurs dans le monde, plusieurs services interviennent dans la lutte contre la drogue tels que la Police, le Parquet, l’ANR, la Douane, l’Immigration, l’Armée, les cours et tribunaux… sans oublier certaines organisations privées. Ces services, publics ou privés, fonctionnent sans une structure appropriée chargée de coordonner leur action préventive et répressive. Ceci occasionne, sur le terrain, le dédoublement des services, quelques abus, la concurrence et l’inefficacité. Pour ce faire, nous avons proposé la mise en place d’une structure qui sera chargée de coordonner l’action préventive et répressive.

Keywords