Canada Communicable Disease Report (Feb 2022)

Caractérisation des cas de syphilis infectieuse féminine en Colombie-Britannique afin de déterminer les possibilités d’optimisation des soins

  • Kaylie Willemsma,
  • Lindsay Barton,
  • Rochelle Stimpson,
  • Irene Pickell,
  • Venessa Ryan,
  • Amanda Yu,
  • Ann Pederson,
  • Gina Ogilvie,
  • Troy Grennan,
  • Jason Wong

DOI
https://doi.org/10.14745/ccdr.v48i23a03f
Journal volume & issue
Vol. 48, no. 2-3
pp. 78 – 84

Abstract

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Introduction : Le taux de syphilis infectieuses continue d’augmenter chez les femmes en Colombie-Britannique et au Canada, ce qui soulève des préoccupations quant à l’augmentation de l’incidence de la syphilis congénitale. Nous avons caractérisé les cas de syphilis chez les femmes de la Colombie-Britannique afin de déterminer les possibilités de prévenir la syphilis et d’optimiser ses soins. Méthodes : Tous les cas de syphilis infectieuse diagnostiqués en Colombie-Britannique entre le 13 mars 2018 et le 31 décembre 2020 et s’identifiant comme femme ont été examinés. Des données démographiques, des facteurs de risque et des conditions concurrentes ont été recueillis auprès d’un système de surveillance provincial. Des analyses de sous-groupes comparant des cas avec et sans instabilité du logement, consommation de substances, maladie mentale et une infection sexuellement transmissible récente (ITS) ont été effectuées afin de comprendre les différences entre ces sous-groupes. Les associations statistiques ont été calculées au moyen de tests khi carré ou de tests t. Résultats : Au cours de cette période, 226 cas de syphilis infectieuse féminine ont été déclarés en Colombie-Britannique : 38 (16,8 %) en 2018; 74 (32,7 %) en 2019; et 114 (50,4 %) en 2020. L’âge moyen était de 32 ans (intervalle de 15 à 75 ans). Parmi les personnes qui ont déclaré des conditions concomitantes, la plupart des cas ont connu une instabilité du logement (71,1 %), une consommation de substances (68,2 %) et une maladie mentale (83,9 %), alors que 42,9 % avaient une ITS récente. Les cas qui ont déclaré une instabilité du logement ou une consommation de substances étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir récemment eu une ITS, avoir des antécédents de vie dans la rue, de rapports sexuels transactionnels, une maladie mentale et une aide au revenu (tous p < 0,01). Conclusion : Nos résultats soulignent l’importance de favoriser un environnement propice aux soins de la syphilis. Des services simultanés pour soutenir les personnes atteintes de syphilis ainsi que l’instabilité du logement, la consommation de substances et la maladie mentale pourraient aider à prévenir la syphilis et à améliorer le bien-être.

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