Akofena (Mar 2024)

Politiques linguistiques éducatives en Algérie enseignement du FLE (français langue extraordinaire) avenir et devenir en suspens, dites-vous ?

  • Laid SLAIM

DOI
https://doi.org/10.48734/akofena.n011v4.25.2024
Journal volume & issue
Vol. 04, no. 11

Abstract

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Résumé: Parler de politique(s) linguistique(s) de l'Algérie ne renvoie pas uniquement à l'arabisation, car ce pays est considéré comme plurilingue en raison de la présence de plusieurs langues sur son territoire, à l’instar de l’arabe, le tamazight, le français et l’anglais. Certes, il se trouve que toutes ces langues ne jouissent pas du même statut au regard des différentes constitutions algériennes postindépendance, et ce pour des raisons souvent non déclarées publiquement. Cependant, il y est question primordiale de promouvoir la langue arabe statuée nationale afin d'œuvrer à la généralisation de son utilisation et dans tous les domaines. Cette politique linguistique, éducative surtout, s'appuie sur l'idéologie du principe : « une seule langue, un seul peuple, une seule nation». Elle est portée et alimentée par cette idéologie qui considère que la diversité linguistique et culturelle est un moyen de division très dangereux pour l'unité nationale. Ce qui nous a poussé à débattre dans cet article la question de l’importance et de la place qu’occupe l’enseignement des langues étrangères en Algérie de façon générale, et celui du français en particulier dans la loi d’orientation de l’éducation nationale ainsi que l’impact de l’identité sociolinguistique dans l’enseignement/apprentissage du français et son avenir face à l’anglophagie. Mots-clés : Politique linguistique ; langues étrangères ; enseignement/apprentissage ; identité ; anglophagie