CJC Pediatric and Congenital Heart Disease (Dec 2022)
Arrhythmic Burden of Adult Survivors With Repaired Total Anomalous Pulmonary Venous Connection
Abstract
Background: The long-term outcome of adults with repaired total anomalous pulmonary venous connection (TAPVC) is poorly documented. Therefore, the present study aims to provide current clinical data on adult survivors with repaired TAPVC focusing on arrhythmia. Methods: Clinical and imaging data (prevalence and type of arrhythmias, symptoms, surgical and medical treatment, echocardiographic and cardiac magnetic resonance haemodynamic parameters) were retrospectively collected from 8 European centres and compared between patients with and without arrhythmias. Results: Fifty-seven patients were included (age 20 [16-67] years [female 28, 49%]). At the last follow-up, that is, 21 (8-51) years after surgery, 79% and 93% of patients were free of symptoms and cardiac medication, respectively. The prevalence of late arrhythmias was 21%; 9 (16%) patients showed intra-atrial re-entrant tachycardia (IART) and 2 (4%) ventricular arrhythmias. Patients with IART were older (P = 0.018) and 4 (7%) required antiarrhythmic medication. Three patients (5%) underwent an electrophysiological study, and another 3 (5%) underwent pacemaker implantation within 36 months after surgical correction, which were removed in 2 patients after 7 years. Early postoperative arrhythmias (P = 0.005), right ventricular dilatation (P = 0.003), and valvulopathy (P = 0.009) were more often present in patients with late IART. Conclusions: Adult survivors after isolated-TAPVC repair presented a high prevalence of arrhythmias. Age, right ventricular dilatation, early arrhythmias, and valvular lesions are risk factors for IART. Long-term follow-up is important as some of these currently asymptomatic patients will probably develop arrhythmias in the future. Résumé: Contexte: Les résultats de santé à long terme chez les adultes ayant subi la correction d’un retour veineux pulmonaire anormal total (RVPAT) sont mal connus. Notre étude vise donc à recueillir des données cli-niques au sujet des patients ayant subi cette intervention et ayant survécu jusqu’à l’âge adulte, en particulier pour ce qui est des arythmies. Méthodologie: Les données d’observation clinique et d’imagerie (la prévalence et le type d’arythmies, les symptômes, les traitements chirurgicaux et médicaux, et les paramètres hémodynamiques obtenus par échographie et par résonance magnétique cardiaque) ont été recueillies de façon rétrospective dans huit centres européens et comparées selon que les patients présentaient ou non une arythmie. Résultats: Cinquante-sept patients ont été retenus (âge médian : 20 [16-67] ans; 28 [49 %] femmes). Au dernier suivi, soit 21 (8-51) ans après l’intervention chirurgicale, 79 % des patients ne présentaient pas de symptômes et 93 % des patients ne prenaient pas de médicaments pour des troubles cardiaques. La prévalence d’arythmies tardives s’élevait à 21 %; neuf patients (16 %) présentaient une tachycardie par réentrée intra-atriale (TRIA) et deux patients (4 %) présentaient des arythmies ventriculaires. Les patients qui présentaient une TRIA étaient plus âgés (P = 0,018) et quatre d’entre eux (7 %) devaient prendre des médicaments antiarythmiques. Trois patients (5 %) avaient subi des études électrophysiologiques et trois autres patients (5 %) avaient subi l'implantation d’un stimulateur cardiaque au cours des 36 mois suivant la correction chirurgicale; le stimulateur cardiaque a été retiré sept ans plus tard dans deux de ces cas. Les arythmies postopératoires précoces (P = 0,005), la dilation du ventricule droit (P = 0,003) et la valvulopathie (P = 0,009) étaient plus fréquentes chez les patients qui présentaient une TRIA tardive. Conclusions: La prévalence d’arythmies chez les patients survivant jusqu’à l’âge adulte après la correction isolée d’un RVPAT était élevée. L’âge, la dilation du ventricule droit, les arythmies précoces et les lésions valvulaires sont des facteurs de risque de TRIA. Il est important d’effectuer un suivi à long terme des patients ayant subi une RVPAT puisque certains d’entre eux, asymptomatiques pour le moment, présenteront sans doute des arythmies dans les années à venir.