The Journal of Quality in Education (Aug 2017)

Indicateurs et benchmarks

  • ISABELLE BOUCHARDY

DOI
https://doi.org/10.37870/joqie.v4i4.65
Journal volume & issue
Vol. 4, no. 4

Abstract

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Pour la plupart pluriséculaires, puisqu'elles s'originent au coeur du Moyen-âge français chrétien[1], les universités ont été structurée dans leurs cinq contours modernes que voici, par décret[2] d'empire napoléonien: 1 la laïcité, "lieu exclusif d'enseignement... aucune école, aucun établissement quelconque d'instruction ne peut être formé en dehors de l'université impériale" ; 1 les champs disciplinaires, "cinq ordres de faculté (théologie, droit, médecine, sciences mathématiques et physiques, lettres" ; 1 le mode hiérarchique, "un doyen choisi parmi les professeurs à la tête de chaque faculté de théologie" ; 1 la production, "chaque faculté confêre trois grades (baccalauréat, licence, doctorat) à la suite d'examens et actes publics" ; 1 le zonage académique, "autant qu'il y a de cours d'appel". Toujours digne représentante du service public français "hybride"[3] (Demeestêre, Orange, 2008), l'université est aujourd'hui comptable de ses résultats, i.e. du service rendu aux citoyens et non plus seulement de l'historique obligation de moyens. La derniêre décennie a été féconde en repositionnements et transformations: nous proposons de les rappeler sommairement avant d'en discuter les actuelles incidences stratégiques. [1] Sorbonne créée en 1215 pour former des prêtres [2] Décret impérial N°3179 portant organisation de l'Université, Bulletin des Lois N°185, Palais des Tuileries, 17 mars 1808 [3] Mi-décentralisé, mi-déconcentré selon les auteurs, dans un contexte d'inter-ministérialité depuis 2004 (SGAR, PASE)