Chanson funèbre vili : objet sociologique de matérialisation du cimuuntu

Abstract

Résumé : La chanson funèbre fait partie intégrante du champ d’étude de l’oralité africaine qui s’avère quelque peu accessible. En réalité, c’est particulièrement lors des funérailles ou de la veillée mortuaire qu’elle est fondamentalement usitée et mise en évidence. Dans le cadre de cette étude, il s’agit d’ausculter la chanson funèbre dans son registre tradi-moderne. Pour ce, le corpus est constitué d’un échantillon de cinq (5) chansons funèbres arrangées et chantées par l’orchestre tradi- moderne "Bane bu nsiane" (les orphelins). En l’occurrence, l’objet de cet article porte sur l’identification de l’apport de la chanson funèbre ainsi que de son impact sur l’auditoire. Les questions que pose notre sujet de recherche s’articule en ce sens : quel est l’impact de cette chanson dans la vie des locuteurs/des endeuillés ? Quel est le message livré dans la chanson funèbre vili ? Pour répondre aux questions de recherche, nous faisons le choix de deux approches théoriques dont la principale est la sociocritique de Pierre V. Zima (2000) et la seconde, c’est les Cultural Studies de Chris Barker (2003). Mots-clés : chanson funèbre, cimuuntu, valeurs, mort, impact