Logiques de violences syndicales dans les universités publiques ivoiriennes : une analyse autour de la FESCI et AGEECI a L’UFHB

Abstract

Résumé : La présente étude vise à analyser les logiques qui cristallisent les formes de violence perpétrées par les syndicats d’étudiants interposés sur l’espace universitaire en Côte d’Ivoire. En effet, le système d’enseignement supérieur ivoirien a été mis en place dans la dynamique du développement de l’élite ivoirienne. À partir de la politique de l’ivoirisation des cadres dans les administrations en vue du développement économique, social et culturel du pays, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est mis à la construction d’une élite universitaire à travers la formation afin de faire face aux défis de l’indépendance acquise en 1960. Sur cette base, ceux qui sont amenés à constituer cette élite s’opposent parfois par la violence à travers des syndicats. Une approche qualitative sous-tend cette étude qui a eu pour base de collecte d’informations des entretiens individuels issus d’une constitution d’échantillon par effet boule de neige avec des responsables et membres des de la FESCI[1] et de l’AGEECI[2]. Pourtant, l’arène universitaire vitrine de cette politique, présente depuis quelques années des confrontations dans le champ syndical qui constitue un foyer de violences à l’UFHB[3] comme arène privilégiée desdits syndicats. Mots-clés : violences, syndicat, université, FESCI, AGEECI [1] Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire [2] Alliance des Généraux pour l'Émergence de l'Étudiant Ivoirien [3] Université Félix Houphouët-Boigny