Basic and Clinical Andrology (Feb 2018)

Curative GnRHa treatment has an unexpected repressive effect on Sertoli cell specific genes

  • Katharina Gegenschatz-Schmid,
  • Gilvydas Verkauskas,
  • Philippe Demougin,
  • Vytautas Bilius,
  • Darius Dasevicius,
  • Michael B. Stadler,
  • Faruk Hadziselimovic

DOI
https://doi.org/10.1186/s12610-018-0067-1
Journal volume & issue
Vol. 28, no. 1
pp. 1 – 10

Abstract

Read online

Résumé Contexte L’hormone folliculostimulante et la testostérone stimulent les cellules de Sertoli pour soutenir la fonction et la différentiation des cellules germinales. Pendant la minipuberté, lorsque la gonadotrophine (GnRH) stimule les augmentations des taux plasmatiques d’hormone lutéinisante (LH) et de testostérone, les gonocytes sont transformés en spermatogonies Ad. Dans la cryptorchidie, une sécrétion altérée de gonadotrophine lors de la minipuberté entraine une sécrétion insuffisante de LH et de testostérone, une altération de la transition des gonocytes en spermatogonies Ad, et une perturbation de la prolifération des cellules de Sertoli. Un traitement par agoniste de la gonadolibérine (GnRHa/Buserelin) induit une différenciation des gonocytes en spermatogonies Ad et sauvegarde la fertilité. Cette étude a évalué l’impact d’un taux de LH bas sur la fonction des cellules de Sertoli en comparant les données d’expression différentielle de gènes entre des testicules avec LH basse qui sont dépourvus de spermatogonies Ad (Ad-) et des testicules qui ont fini la minipuberté (Ad+). En outre, la réponse au traitement par GnRHa a été analysée par les modifications de la transcription de gènes sélectionnés pour être spécifiques de la cellule de Sertoli. Résultats Les testicules Ad- présentent une expression réduite de 9 des 40 gènes sélectionnés pour être spécifiques de la cellule de Sertoli par comparaison aux testicules Ad+. Le traitement par GnRHa a réprimé l’expression de la plupart des gènes spécifiques de la cellule de Sertoli, y compris les inhibines, mais a augmenté l’expression de gènes qui régulent l’apoptose (FASLG) et la prolifération (GDNF). Conclusions Une minipuberté altérée par des taux diminués de LH et de testostérone affecte le développement des spermatogonies Ad et des cellules de Sertoli par une régulation positive et négative de gènes morphorégulateurs et apoptotiques. Le traitement par GnRHa a un effet inhibiteur sur la plupart des gènes spécifiques de la cellule de Sertoli, ce qui suggère que les cellules de Sertoli subissent un réarrangement cellulaire. Nous proposons que les augmentations gonadotrophine-dépendantes de l’expression de FASLG et de GDNF dirigent la prolifération des cellules de Sertoli et l’auto-renouvèlement des cellules germinales, et qu’elles sont le support de la transition gonocytes vers spermatogonies Ad, indépendante des inhibines.

Keywords