Valorisation de la dimension économique de quatre plantes aromatiques (moringa oleifera lam., cymbopogon citratus s., ocimum basilicum l. Et artemisia annua l.s.)

Abstract

Résumé : Les plantes aromatiques comme ressources locales, offrent de véritables atouts au développement à travers l’innovation rurale et la valorisation socioéconomique des savoirs faire locaux. Elles jouent un rôle de diversification économique et création d'emploi. L'objectif de ce travail est de valoriser la dimension économique de moringa, citronnelle, basilic et Artemisia, pour leurs vertus et comme source d’autofinancement. Les données collectées auprès de vendeurs ambulant et PME des plantes aromatiques ont révélé que 83,3% des femmes vendent des plantes aromatiques. 53,3% des vendeurs sont mariés, 23,3% célibataires et 20% veuves. Par ailleurs 50,0% des personnes ont un niveau d’étude secondaire et 40% d’étude primaire. L’activité de vente des plantes aromatiques permet aux vendeurs de supporter un nombre de personnes sous leur toit. La quantité moyenne vendues est de 15,76 bottes par jour au prix de vente unitaire de 0,45 USD. Le revenu généré par mois est en moyenne 61,24USD et varie entre 16 USD et 100,0 USD. La rentabilité de vente des plantes aromatiques est 7,95 USD, cette marge est faible suite aux différentes contraintes qui pèsent sur l’activité notamment la mévente, la fragilité des produits et les tracasseries policières. Les quantités des produits non-vendues sont pourries sans être valorisées. Bien que la totalité de charge de ménage ne soit pas imputée au revenu, celui-ci contribue tant soit peu dans les dépenses du ménage. La valorisation de la dimension économique de ces plantes aromatiques contribue au besoin du développement local durable et offre des opportunités économiques non négligeables. Mots-clés : Valorisation, dimension économique, plantes aromatiques, Kinshasa (RDC)