CJC Open (Mar 2020)

GOAL Canada: Physician Education and Support Can Improve Patient Management

  • Anatoly Langer, MD, MSc, FRCP,
  • Mary Tan, MSc, CCRP,
  • Shaun G. Goodman, MD, MSc, FRCP,
  • Jean Grégoire, MD, FRCP,
  • Peter J. Lin, MD, CCFP,
  • G. B. John Mancini, MD, FRCP,
  • James A. Stone, MD, PhD, FRCP,
  • Cheryll Wills, CCRP,
  • Caroline Spindler, CCRP,
  • Lawrence A. Leiter, MD, FRCP

Journal volume & issue
Vol. 2, no. 2
pp. 49 – 54

Abstract

Read online

Background: Despite the widespread use of statins, approximately 40% to 50% of Canadian patients with known cardiovascular disease do not achieve the low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C) goal. Guidelines Oriented Approach to Lipid lowering (GOAL) is an investigator-initiated study aiming to ascertain the use of second- and third-line therapy and its impact on LDL-C goal achievement in a real-world setting. Methods: GOAL enrolled patients with clinical vascular disease or familial hypercholesterolemia and LDL-C > 2.0 mmol/L despite maximally tolerated statin therapy. During follow-up, physicians managed patients as clinically indicated but with online reminders of guideline recommendations. Results: Of 2009 patients enrolled (median age 63 years, 42% were female), baseline total cholesterol was 5.5 ± 1.4 mmol/L, LDL-C was 3.3 ± 1.3 mmol/L, non–high-density lipoprotein cholesterol was 4.1 ± 1.4 mmol/L, high-density lipoprotein cholesterol was 1.3 ± 0.4 mmol/L, and triglycerides were 2.0 ± 1.5 mmol/L. Lipid-lowering therapy used at baseline was statin therapy in 76% (with 24% statin intolerant) and ezetimibe in 25%. During follow-up, the proportion of patients achieving an LDL-C level of 2,0 mmol/l malgré un traitement par une statine à la dose maximale tolérée, ont été inscrits à l’étude GOAL. Pendant la période de suivi, les médecins prenaient en charge le traitement de leurs patients selon les besoins cliniques, mais en recevant par voie électronique des rappels des recommandations formulées dans les lignes directrices. Résultats: Chez les 2009 patients inscrits à l’étude (âge médian : 63 ans; femmes : 42 %), les taux initiaux moyens étaient les suivants : cholestérol total initial : 5,5 ± 1,4 mmol/l, C-LDL : 3,3 ± 1,3 mmol/l, C non HDL (autre que le cholestérol à lipoprotéines de haute densité) : 4,1 ± 1,4 mmol/l, C-HDL (des lipoprotéines de haute densité) : 1,3 ± 0,4 mmol/l et triglycérides : 2,0 ± 1,5 mmol/l. Le traitement hypolipidémiant utilisé au début de l’étude était composé d’une statine chez 76 % des participants (24 % des patients ne toléraient pas les statines) et d’ézétimibe chez 25 %. Pendant la période de suivi, la proportion de patients atteignant un taux de C-LDL < 2,0 mmol/l a augmenté de façon significative, jusqu’à atteindre 50,8 %, en raison de l’utilisation d’hypolipidémiants additionnels. Les patients atteignant les taux cibles de C-LDL étaient plus susceptibles de ne pas être intolérants aux statines (83,8 % vs 70,7 %, p < 0,0001) et de prendre un type et une dose de statine hautement efficaces (52,4 % vs 35,9 %, p < 0,0001). Les trois principales raisons évoquées pour expliquer le fait de n’avoir pas eu recours au traitement recommandé par l’ézétimibe étaient le refus du patient (33 %), l’absence de besoin (22 %) et l’intolérance (20 %), alors que dans le cas des inhibiteurs de la PCSK9, les raisons données étaient plutôt le coût élevé (26 %), l’absence de besoin (27 %) et le refus du patient (25 %). Conclusion: Les résultats de cette étude montrent la faisabilité de l’optimisation de la prise en charge, qui entraîne l’atteinte des taux de C-LDL recommandés dans les lignes directrices. Ces résultats pourraient se traduire par des réductions de la morbidité et de la mortalité d’origine cardiovasculaire chez les patients canadiens.