E-Spania (May 2012)
L’Arétin, poète et polémiste au service de la rhétorique impériale
Abstract
L’article de Juan Carlos D’Amico analyse les rapports entre l’Arétin, appelé par ses admirateurs le fléau des princes, et Charles Quint. L’écrivain avait fait de l’éloge et de la célébration des puissants de la terre la source de son indépendance matérielle. On peut être choqué par son adulation et ses tirades dithyrambiques adressées à l’empereur et roi d’Espagne. Cependant, il faut y voir la conséquence logique d’une stratégie originale pour éviter les servitudes d’une vie courtisane. À cela, nous pouvons ajouter que Charles Quint avait besoin d’une voix amie à Venise pour y défendre sa politique et y trouver l’appui nécessaire à la poursuite de sa lutte contre François Ier.
Keywords