INRAE Productions Animales (Jun 1998)

L’insémination artificielle et l’amélioration génétique chez la chèvre laitière en France

  • B. LEBOEUF,
  • E. MANFREDI,
  • P. BOUE,
  • A. PIACÈRE,
  • G. BRICE,
  • G. BARIL,
  • C. BROQUA,
  • P. HUMBLOT,
  • M. TERQUI

DOI
https://doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.3.3936
Journal volume & issue
Vol. 11, no. 3

Abstract

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En France, l’insémination artificielle caprine (IA) joue un rôle important dans les systèmes intensifs de production laitière, pour la maîtrise de la reproduction et en relation avec le schéma national d’amélioration génétique de la production laitière. Environ 60 000 chèvres ont été inséminées en 1996, après induction hormonale de l’oestrus et de l’ovulation, avec de la semence conservée congelée. 95 % des IA ont été réalisées avant la saison sexuelle. L’efficacité de cette méthode de reproduction est d’environ 65 % de mise bas. En 1996, les résultats de 290 000 lactations de chèvres ont été enregistrés par le contrôle laitier officiel. Le principal objectif du schéma de sélection, qui inclut la sélection des meilleures boucs et chèvres comme parents des futurs boucs d’IA, concerne l’amélioration de la teneur en matières protéiques et le taux protéique du lait. L’IA permet une forte intensité de sélection des mâles, une évaluation génétique convenable à travers les élevages connectés génétiquement et la sélection des boucs porteurs de gènes majeurs comme celui de la caséine alpha S1. Depuis 1992, un Groupe National de Reproduction Caprine, incluant tous les partenaires de la filière caprine, est actuellement focalisé sur l’étude des facteurs de variations de la fertilité après IA afin de poursuivre le développement de cette technique.