Ziglôbitha (Mar 2024)

Propriété privée du sol et la communio fundi originaria : Entre hostilité et hospitalité

  • Emmanuel LOKULI IYELE

DOI
https://doi.org/10.60632/ziglobitha.n009.09.2024
Journal volume & issue
Vol. 01, no. 009
pp. 131 – 142

Abstract

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Résumé : Hier et aujourd’hui, l’envahissement du mal, mieux de la violence parmi les peuples du monde, à mon avis, est à situer dans le seul et unique axe ultime, celui de propriété privée du sol. Les guerres intestines, interétatiques et même les guerres ethniques résultent en effet de la recherche effrénée, par chacun, d’acquérir des plus grandes propriétés privées du sol en en tirant tous les avantages relatifs, en vue de rendre plus croissant son portefeuille tout en foulant au pied l’idée d’intérêt général de l’humanité. Cette violence, qui se manifeste souvent dans le cadre des relations diplomatiques, installe un climat d’entredéchirement cosmologique et ontologique de l’humanité. Pourtant, cette dernière, de par sa nature, reste Une et Multiple. Si son unicité consiste dans l’appartenance de tous les êtres humains à la même espèce, espèce humaine, et à la même communauté universelle originaire, sa multiplicité est dans la diversité culturelle. En raison de cette unicité, principe primordial, cet article, inspiré de nos recherches sur Locke et Kant, pose comme postulat : « communio fundi originaria » « communauté originaire ». C’est donc à partir de ce postulat que nous tentons de justifier la nécessité de promouvoir l’hospitalité universelle, le revenu minimum d’existence (RME) et la cohabitation raisonnée entre les peuples de la terre avec le mécanisme d’encadrement. Mots-clés : propriété, communauté, inégalités, RME et hospitalité