Cahiers d’Études Romanes (Nov 2004)
Le train du désir dans trois nouvelles de Federico De Roberto
Abstract
Symbole ambivalent de la modernité, le train dans trois nouvelles de Federico De Roberto (Il paradiso perduto, La messa di nozze, Un sogno) se présente sous l’aspect d’un lieu privilégié pour l’exploration de l’intériorité de l’individu. Ainsi, le récit du voyage se superpose-t-il au récit du cheminement du désir des personnages. La conscience de ces derniers paraît alors emblématique de la subjectivité de l’individu au XIXe siècle, obsédé par les messages inquiétants du corps, hanté par le souci inépuisable du déchiffrement de soi et d’autrui.
Keywords