Continents manuscrits (Oct 2017)
Rabearivelo : « Yo fui negro y vierto la luz »
Abstract
Cet article propose de lire le manuscrit d’une nouvelle inédite de Jean-Joseph Rabearivelo comme une fable de l’Histoire dans laquelle se condenserait, d’une part, une veine ethno-nationale marquée par l’État centralisateur précolonial (le royaume de l’Imerina) irriguée par les mouvements régionalistes français ; et, d’autre part, une conscience d’intellectuel colonisé qui emprunte autant aux théories raciales des années folles qu’elle articule un discours critique sur la présence française à Madagascar.
Keywords