BOOK REVIEW: PAUL GREVEILLAC, "MAITRES ET ESCLAVES", PARIS, GALLIMARD, 2018, 457 P.

Abstract

Maîtres et esclaves est le quatrième roman de l’écrivain Paul Greveillac, paru en 2018 et distingué avec le Grand Prix Jean-Giono. D’une écriture profonde, le roman propose au lecteur une incursion dans une période historique turbulente et dans un lieu exotique, la Chine communiste de Mao Zedong. Accompagnée par le signe mystérieux de la nature ( le brouillard qui se dissipe ), la naissance de Kewei, dans les années 1950, semble être un bienfait pour la famille de paysans Tian. Soumis à un rituel ancestral, l’enfant anticipe sa vocation de peintre en choisissant parmi plusieurs objets « une binette de taille réduite ». Avec un père qui essaye d’insuffler à l’enfant la passion pour l’art et avec une mère réfractaire à tout signe de modernité, l’enfance du petit va être marquée par quelque chose de singulier. Pour donner libre cours à sa vocation, à l’âge de la jeunesse Kewei quitte le village natal pour étudier les Beaux-Arts à Pékin.