CJC Open (Nov 2020)
Landscape of Lipid Management Following an Acute Coronary Syndrome Event: Survey of Canadian Specialists
Abstract
Background: Following the occurrence of an acute coronary syndrome (ACS), patients are at high risk for subsequent cardiovascular events. Therapies to lower the level of low-density lipoprotein (LDL) cholesterol remain a pillar in secondary prevention approaches following ACS. Significant variability remains in the application of therapies to lower cholesterol level in clinical practice. Methods: A cross-sectional, online survey was conducted of 200 cardiovascular and lipid specialists across Canada who routinely care for patients following the occurrence of ACSs. The survey consisted of 50 multiple-choice questions with opportunities for free-text entry exploring knowledge of lipid guidelines and recent clinical trials, and in-hospital and outpatient management of lipids and familial hypercholesterolemia. Results: A total of 67.5% (n = 135) of participants stated that a lipid panel would routinely be obtained during the first 24 hours of an admission for an ACS, and 68.5% (n = 137) stated that their hospitals had standing orders for statin initiation at ACS presentation. In high-risk patients, the majority (75.5%; n = 151) of participants indicated that they target an LDL cholesterol level of 70% of their ACS patients were at or below guideline-recommended LDL cholesterol levels. Respondents generally underappreciated the prevalence of familial hypercholesterolemia in both the general population and ACS patients. Conclusions: There is significant variation in practice patterns involving therapies to lower LDL cholesterol level in the post–ACS onset period. To improve management of lipids in this high-risk population, changes to institutional policies, shared responsibility of lipid management across multiple disciplines, and physician education are required. Résumé: Contexte: Après un syndrome coronarien aigu (SCA), le risque qu’un autre événement cardiovasculaire survienne est élevé. Les traitements visant à réduire le taux de cholestérol des lipoprotéines de basse densité (C-LDL) demeurent l’un des piliers de la prévention secondaire après un SCA. Dans la pratique clinique, l’utilisation de ces traitements varie considérablement d’un praticien à l’autre. Méthodologie: Nous avons mené une enquête transversale en ligne auprès de 200 spécialistes de la santé cardiovasculaire et des lipides de partout au Canada, qui traitent régulièrement des patients ayant subi un SCA. L’enquête comprenait 50 questions à choix multiples; les participants pouvaient aussi donner des réponses détaillées permettant d’évaluer leurs connaissances des lignes directrices en matière de maîtrise des lipides et des essais cliniques récents, ainsi que de la prise en charge de la lipidémie et de l’hypercholestérolémie familiale en contexte hospitalier et ambulatoire. Résultats: Au total, 67,5 % (n = 135) des participants ont déclaré demander systématiquement un bilan lipidique complet dans les 24 heures suivant l’admission d’un patient en raison d’un SCA, et 68,5 % (n = 137) des participants ont dit que la norme dans leur hôpital était d’instaurer un traitement par statine chez tous les patients ayant subi un SCA. Dans le cas des patients présentant un risque élevé, la majorité des participants (75,5 %, n = 151) ont indiqué qu’ils ciblaient un taux de C-LDL de moins de 1,8 mmol/l. Une partie de ces répondants (22 %; n = 4) ont dit cibler un taux de C-LDL encore plus bas, soit de 0,5 à 1,7 mmol/l. Seulement 32,0 % (n = 64) des répondants ont déclaré que plus de 70 % de leurs patients ayant subi un SCA avaient un taux de C-LDL à la limite ou en deçà du taux recommandé dans les lignes directrices. Les répondants ont en général sous-estimé la prévalence de l’hypercholestérolémie familiale dans la population générale et chez les patients ayant subi un SCA. Conclusions: Les pratiques varient considérablement d’un praticien à l’autre en ce qui concerne les traitements visant à diminuer le taux de C-LDL après la survenue d’un SCA. Afin d’améliorer la prise en charge de la lipidémie dans cette population exposée à un risque élevé, il conviendrait de revoir les politiques des établissements, de répartir la responsabilité de la prise en charge de la lipidémie entre les intervenants de différentes disciplines et de mieux informer les médecins.