CJC Open (Nov 2024)

Centre-Specific Variation in Atrial Fibrillation Ablation-Treatment Rates in a Universal Single-Payer Healthcare System

  • Christina Seo, MASc,
  • Sameer Kushwaha, MD,
  • Paul Angaran, MD,
  • Peter Gozdyra, MA,
  • Katherine S. Allan, PhD,
  • Husam Abdel-Qadir, MD, PhD,
  • Paul Dorian, MD, MSc,
  • Timothy C.Y. Chan, PhD

Journal volume & issue
Vol. 6, no. 11
pp. 1355 – 1362

Abstract

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Background: Disparities in atrial fibrillation ablation rates have been studied previously, with a focus on either patient characteristics or systems factors, rather than geographic factors. The impact of electrophysiology (EP) centre practice patterns on ablation rates has not been well studied. Methods: This population-based cohort study used linked administrative datasets covering physician billing codes, hospitalizations, prescriptions, and census data. The study population consisted of patients who visited an emergency department with a new diagnosis of atrial fibrillation, in the period 2007-2016, in Ontario, Canada. Patient characteristics, including age, sex, medical history, comorbidities, socioeconomic factors, closest EP centre within 20 km, and distance to the nearest centre, were used as predictors in multivariable logistic regression models to assess the relationship between living in a location around specific EP centres and ablation rates. Results: The cohort included 134,820 patients, of whom 9267 had an ablation treatment during the study period. Patients undergoing ablation treatment were younger, had a lower Congestive Heart Failure, Hypertension, Age, Diabetes, Stroke/Transient Ischemic Attack (CHADS2) score, lived closer to EP centres, and had fewer comorbidities than those who did not receive ablation treatment. Wide variation occurred in ablation rates, with adjacent census divisions having ablation rates up to 2.6 times higher. Multivariate regression revealed significant differences in ablation rates for patients who lived in a location around certain EP centres. The odds ratios for living in a location closest to specific centres ranged from 0.78 (95% confidence interval: 0.68-0.89) to 1.60 (95% confidence interval:1.34-1.90). Conclusions: Living near specific EP centres may significantly affect a patient’s likelihood of receiving ablation treatment, regardless of factors such as age, gender, socioeconomic status, prior medical history, and distance to EP centres. Résumé: Contexte: Les disparités dans les taux d'ablation de la fibrillation auriculaire ont été étudiées précédemment, en mettant l'accent soit sur les caractéristiques des patients, ou sur les facteurs systémiques, plutôt que sur les facteurs géographiques. L'impact des pratiques des centres d'électrophysiologie (EP) sur les taux d'ablation n'a pas été bien étudié. Méthodes: Cette étude de cohorte basée sur la population a utilisé des ensembles de données administratives couplées couvrant les codes de facturation des médecins, les hospitalisations, les prescriptions et les données de recensement. La population étudiée était constituée de patients ayant consulté un service d'urgence pour un nouveau diagnostic de fibrillation auriculaire, au cours de la période 2007-2016, en Ontario, au Canada. Les caractéristiques des patients, notamment l'âge, le sexe, les antécédents médicaux, les comorbidités, les facteurs socio-économiques, le centre d'EP le plus proche dans un rayon de 20 km et la distance par rapport au centre le plus proche, ont été utilisées comme prédicteurs dans des modèles de régression logistique multivariée pour évaluer la relation entre le fait de vivre dans un endroit situé près de centres d'EP spécifiques et les taux d'ablation. Résultats: La cohorte comprenait 134 820 patients, dont 9 267 avaient subi une ablation au cours de la période d'étude. Les patients ayant subi une ablation étaient plus jeunes, avaient un score CHADS2 plus faible (évaluant l'insuffisance cardiaque congestive, l'hypertension, l'âge, le diabète, et les antécédents d'accident vasculaire cérébral ou d'ichémie cérébrale transitoire), vivaient plus près des centres d'EP et avaient moins de comorbidités que les patients n'ayant pas reçu de traitement par ablation. Les taux d'ablation varient considérablement, les zones de recensement limitrophes ayant des taux d'ablation jusqu'à 2,6 fois plus élevés. La régression multivariée a révélé des différences significatives dans les taux d'ablation pour les patients qui vivaient à proximité de certains centres d'EP. Les rapports de cotes pour le lieu de résidence le plus proche de certains centres spécifiques variaient de 0.78 (intervalle de confiance à 95 % : 0,68-0,89) à 1,60 (intervalle de confiance à 95 % : 1,34-1,90). Conclusions: Le fait de vivre à proximité de centres d'EP spécifiques peut affecter de manière significative la probabilité d'un patient de recevoir un traitement par ablation, indépendamment de facteurs tels que l'âge, le sexe, le statut socio-économique, les antécédents médicaux et la distance par rapport aux centres d'EP.