CJC Open (Nov 2019)

Comparison of Preventive Cardiovascular Pharmacotherapy in Surgical vs Percutaneous Coronary Revascularization

  • Arden R. Barry, BSc, BSc(Pharm), PharmD, ACPR,
  • Eric H.Z. Wang, BSc(Pharm), PharmD, ACPR, BCPS,
  • Doson Chua, BSc(Pharm), PharmD, BCPS, BCCP, FCSHP,
  • Glen J. Pearson, BSc, BScPhm, PharmD, FCSHP, FCCS

Journal volume & issue
Vol. 1, no. 6
pp. 297 – 304

Abstract

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Background: Data suggest that patients who undergo coronary artery bypass grafting (CABG) have a lower rate of secondary preventive cardiovascular pharmacotherapy use compared with patients who undergo percutaneous coronary intervention (PCI). This study sought to assess the rate of use of preventive pharmacotherapy at discharge in patients who underwent CABG vs PCI post–acute coronary syndrome (ACS). Methods: A prospective cohort study was conducted at St Paul’s Hospital in Vancouver, Canada. Patients aged ≥ 18 years who presented with an ACS and underwent CABG or PCI between January and November 2018 were included. Data on preventive pharmacotherapy use and reasons for justified nonuse (eg, intolerance, contraindication) were collected. Results: A total of 275 patients were included. Mean age was 65 years, and 83% were male. Overall, 141 patients (51%) underwent CABG and 134 patients (49%) underwent PCI. All patients received acetylsalicylic acid, but more patients who underwent CABG received 325 mg (vs 80-81 mg) compared to PCI (25% vs 1%, P < 0.01). Use of P2Y12 inhibitors was higher in patients who underwent PCI (primarily ticagrelor) compared with patients who underwent CABG (primarily clopidogrel) (99% vs 26%, P < 0.01). All patients who underwent CABG received a β-blocker vs 96% of patients who underwent PCI (P = 0.017). Use of angiotensin-modulating agents was higher in patients who underwent PCI (98% vs 65%, P < 0.01). Statin use was similar between groups (99% vs 99%, P = 0.96), but more patients who underwent PCI received maximum-dose therapy (89% vs 64%, P < 0.01). Conclusions: Use of acetylsalicylic acid, β-blockers, and statins in patients post-ACS was high regardless of revascularization strategy, whereas P2Y12 inhibitors and angiotensin-modulating agents were underused in patients who underwent CABG even after adjusting for justified nonuse. Résumé: Contexte: Les données semblent indiquer que le taux de recours à une pharmacothérapie cardiovasculaire en prévention secondaire est plus faible chez les patients qui subissent un pontage aortocoronarien (PAC) que chez ceux qui subissent une intervention coronarienne percutanée (ICP). Les auteurs ont tenté d’évaluer le taux de recours à une pharmacothérapie préventive à la sortie de l’hôpital après un syndrome coronarien aigu (SCA) chez les patients ayant subi un PAC et chez ceux ayant subi une ICP. Méthode: Une étude de cohorte prospective a été menée à l’hôpital St. Paul de Vancouver, au Canada. Ont été inclus les patients âgés de 18 ans ou plus ayant présenté un SCA traité par un PAC ou par une ICP entre janvier et novembre 2018. Des données sur le recours à une pharmacothérapie préventive et les raisons justifiant le non-recours à une telle thérapie (p. ex. intolérance, contre-indication) ont été recueillies. Résultats: Au total, 275 patients ont été retenus. Les sujets avaient en moyenne 65 ans, et 83 % d’entre eux étaient des hommes. Dans l’ensemble, 141 patients (51 %) ont subi un PAC et 134 (49 %), une ICP. Tous les patients ont reçu de l’acide acétylsalicylique, mais les patients ayant subi un PAC ont été plus nombreux à recevoir une dose de 325 mg plutôt qu’une dose de 80-81 mg que chez les patients ayant subi une ICP (25 % vs 1 %, p < 0,01). L’emploi d’inhibiteurs du récepteur P2Y12 était plus fréquent chez les patients ayant subi une ICP (principalement le ticagrélor) que chez les patients ayant subi un PAC (principalement le clopidogrel) (99 % vs 26 %, p < 0,01). Tous les patients qui ont subi un PAC ont aussi reçu un bêtabloquant, comparativement à 96 % des patients qui ont subi une ICP (p < 0,017). L’emploi d’agents modulateurs de l’angiotensine était plus fréquent chez les patients ayant subi une ICP (98 % vs 65 %, p < 0,01). L’emploi de statines était comparable dans les deux groupes (99 % vs 99 %, p = 0,96), mais un plus grand nombre de patients ayant subi une ICP ont reçu un traitement à la dose maximale (89 % vs 64 %, p < 0,01). Conclusions: Le recours à l’acide acétylsalicylique, aux bêtabloquants et aux statines chez les patients ayant subi un SCA était élevé quelle que soit la stratégie de revascularisation, tandis que les inhibiteurs du récepteur P2Y12 et les agents modulateurs de l’angiotensine étaient sous-utilisés chez les patients ayant subi un PAC, même lorsqu’on tenait compte des cas de non-utilisation justifiée.