L’écriture comme religion?

Abstract

L'étude entend démontrer le caractère sacerdotal du travail de l'écriture en le comparant à la pratique religieuse. L’objectif recherché est de voir le travail d’écriture comme vocation pour un monde plus intellectuel, en espérant notoriété et postérité et non un salaire mensuel, tel que le service de Dieu se fait par vocation pour une société plus morale, en espérant le salut de l’âme, sans aucune attente rémunératrice. L'activité littéraire, religieuse est différente des autres fonctions rémunératrices, et par conséquent ne doit pas être guidée par le souci d'argent ou doit être dissociée des termes « affaire », « projet », « salaire » qui peuvent décrire la posture comme typique du fonctionnaire. Il faut plutôt s’attendre aux aides et protection sociales. Tel que le religieux cupide corrompt son âme, l’écrivain partagé entre le double métier peut perdre la concentration, la régularité et l’efficacité de son art. Abstract The study intends to demonstrate the sacerdotal character of the work of writing by comparing it to religious practice. The objective sought is to see the work of the writer as a vocation for a more intellectual world, hoping for notoriety and posterity, and not a monthly salary, such as the service of God is done by vocation for a more moral society, in hoping for the salvation of the soul, wthout any remunerative expectation. Lireraty, religious activity is different from other remunerative functions, and threfore should not be guided by the concern for money or should be dissociated from the terms ʺbusinessʺ, ʺprojectʺ, ʺsalaryʺ, which can describe the posture as typical of the civil servant. We should rather expect social aid and protection. Just as the greedy religious corrupts his soul, the writer torn between the double trade can lose the concentration, the regularity and the effectiveness of his art.

Keywords

• Ecrivain
• Religieux
• Vocation
• Double métier