Pirineos: Revista de Ecología de Montaña (Dec 1993)
The influence of livestock management on land use competition between domestic and wild ungulates: sheep and chamois Rupicapra pyrenaica parva Cabrera in the Cantabrian range
Abstract
[es] Durante el periodo estival de utilización de los pastos de puerto en la Cordillera Cantábrica, se analiza la distribución espacial de las ovejas —merinas trashumantes— y rebecos —Rupicapra pyrenaica parva. Cabrera 1910— y su posible competencia en el uso de los recursos. Como referencia se llevó a cabo una sectorización del territorio —750 ha.— según variables geofísicas (sustrato geológico, orientación y altitud) y tipos de vegetación. La utilización de los pastos por las ovejas fue analizada por seguimiento directo del rebaño y mediante encuestas al pastor. Los rebecos se estudiaron antes y durante la estancia de las ovejas, con itinerarios fijos que permitían cubrir visualmente toda el área de estudio. El uso del territorio se analiza mediante frecuencias corregidas e índices de preferencia para cada uno de los sectores temáticos considerados. Las ovejas pastaron toda el área rechazando tan solo los hayedos, las zonas rocosas de mayor pendiente y las manchas cerradas de matorral. La ubicación de las majadas (refugio nocturno y pastos asociados) es un aspecto clave en el aprovechamiento del puerto. Se sitúan en posición central, desde la que se realizan recorridos —careos— hacia pastos situados normalmente en zonas más altas. La distribución de rebecos se ve limitada por la escasa representación de cotas superiores a 1.800 m. de altitud, así como por la fuerte presión que ejercen las ovejas al pastorear en todos los niveles altitudinales. Durante la estancia estival de las ovejas, los rebecos abandonan las áreas utilizadas por el rebaño, realizándose una segregación espacial casi completa. Se instalan en lugares rocosos con fuerte pendiente y en los bordes de hayedo próximos, localizados en las zonas más alejadas de las majadas. [fr] La distribution spatiale des ovins —merinos transhumants— et des chamois —Rupicapra pyrenaica parva (Cabrera, 1910)— et leur concurrence éventuelle pour l'utilisation des ressources, est analysée pendant la période estivale en alpages dans la Chaîne Cantabrique. Comme référence, une sectorisation du territoire —750 ha.— a été réalisée, d'après des variables géophysiques (substrat, exposition et altitude) et les types de végétation. L'utilisation des pâturages par les ovins a été analysée par suivi direct du troupeau et au moyen d'enquêtes auprès du berger. Les chamois ont été étudiés avant et pendant le séjour des moutons en alpage, en réalisant des itinéraires fixés, qui permettaient de couvrir visuellement la totalité de la zone d'étude. L'usage du territoire est analysé á l'aide de fréquences corrigées et d'indices de préférence pour chacun des secteurs thématiques considérés. Les moutons ont pâturé sur toute la zone, en refusant uniquement les hêtraies, les zones rocheuses avec une plus forte pente et les taches de buisson plus dense. La localisation des bergeries (refuge nocturne et pâturages associés) est un point clé dans l'utilisation de l'alpage. Ils se situent dans une position centrale, depuis laquelle sont effectués les parcours vers des pâturages qui se trouvent normalement sur les zones les plus hautes. La distribution des chamois est limitée par la réduite représentation de niveaux d'altitude supérieurs à 1.800 mètres, de même que par la forte pression exercée par les moutons qui pâturent sur tous les niveaux d'altitude. Pendant le séjour estival des moutons, les chamois abandonnent les zones utilisées par le troupeau, d'où une ségrégation spatiale presque complète. Ils s'installent dans les endroits rocheux ayant une plus forte pente, qui se trouvent dans les zones les plus éloignées des bergeries.
Keywords