Health Reform Observer - Observatoire des Réformes de Santé (May 2014)
Implementing e-Health through CHI: A Very Canadian Solution to a Very Canadian Problem
Abstract
Canada Health Infoway (CHI) was established as an arms-length body by the federal government in 2001 to provide funding to provinces for the development of interoperable e-health systems. CHI was established in response to a number of reports calling on the government to act to make use of technological advances to improve health care quality and provide more rigorous data. In addition to these explicit goals, through establishing CHI the federal government also sought to avoid potential criticism if the implementation of e-health failed, increase its own popularity ahead of the 2000 election and subtly redistribute wealth between the provinces. The paper suggests that the major influence behind the policy to establish CHI came from Canadian institutions and the fact that the federal government was hamstrung by the Canadian Constitution and Canada Health Act. Evaluation of the reform shows that progress has been made by CHI in implementing e-health solutions, but that Canada still lags behind other comparable health systems in the use of technologies. SWOT analysis of the CHI implementation highlights the criticism that CHI could stifle provincial innovation but recognizes that it also offers the opportunity for best practice dissemination across Canada and ensures that ring-fenced funding is available for e-health implementation across the provinces. In conclusion, the paper suggests that, because of constitutional constraints, the federal government was limited in options to implement e-health and that CHI represents a fair compromise. L’inforoute Santé du Canada (c’est-à-dire Canada Health Infoway, CHI) a été créée en 2001 par le gouvernement fédéral comme un organisme indépendant chargé de financer le développement de systèmes de santé numériques interopérables dans les provinces. Le CHI a été mis en place pour répondre à de nombreux rapports appelant le gouvernement à utiliser les avancées technologiques pour améliorer la qualité des soins et produire des données plus fiables. Outre ces objectifs spécifiques, le gouvernement fédéral a cherché en créant CHI a éviter les critiques potentielles en cas d’échec de la Télésanté ainsi qu’à améliorer sa popularité avant les élections de 2000 en redistribuant subtilement les richesses entre les provinces. Cet article suggère que l’influence principale derrière le choix politique de créer CHI est le fruit des institutions canadiennes : le gouvernement n’avait pas vraiment d’autre choix compte tenu de la constitution canadienne et de la Loi canadienne sur la santé. L’évaluation de la réforme montre que, si des progrès ont été accomplis grâce à CHI par la mise en place de solutions de soins en ligne, le Canada accuse toujours un retard dans l’utilisation de ces technologies par rapport à des systèmes de santé comparables. L’analyse FFOM (SWOT) de la mise en place de CHI souligne que ce dispositif gêne le développement de l’innovation dans les provinces, mais reconnaît aussi qu’il offre des opportunités de mieux diffuser les pratiques au sein du Canada et guarantit que des fonds suffisants sont alloués au développement de la Télésanté par les provinces. En conclusion, cet article suggère qu’étant données les contraintes institutionnelles, les choix du gouvernement fédéral pour la mise en place de la Télésanté étaient limités et, qu’à ce titre, CHI représente un bon compromis.