Canadian Oncology Nursing Journal (Oct 2007)

Efficacité d’un programme de soutien infirmier à l’intention de patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant qui reçoivent un traitement à base de doxorubicine liposomale pégylée (Caelyx®/Doxil®)

  • N. Grenier,
  • V. Lebel,
  • M. Gill,
  • T. Mullen,
  • K. Mitchinson,
  • K. Sebborn,
  • Jean-François Pouliot

DOI
https://doi.org/10.5737/1181912x173137140
Journal volume & issue
Vol. 17, no. 3
pp. 137 – 140

Abstract

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La doxorubicine liposomale pégylée (DLP) est devenue l’option de rechange la plus courante chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire chez qui la thérapie à base de platine a échoué. Dans certains cas, les effets secondaires comme l’érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP) peuvent mener à une exposition sous-optimale au médicament et à l’arrêt du traitement. Une étude prospective à étiquetage en clair menée dans plusieurs centres au Canada a évalué les effets d’un programme d’éducation et de soutien administré par le personnel infirmier sur la fidélité et la tolérance au traitement parmi 112 femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant. Le traitement moyen des patientes consistait en quatre cycles de DLP d’une durée de quatre semaines chacun, soit le nombre de cycles recommandé pour évaluer l’efficacité de la DLP. Les effets secondaires étaient courants, mais 75 % des patientes ont réussi à compléter plus de trois cycles, et 59 % ont complété plus de 4 cycles de chimiothérapie à base de DLP. Grâce à l’intervention infirmière proactive, l’incidence des toxicités de grade 3/4 associées à la DLP, comme l’EPP et la mucosite, a diminué substantiellement. Il se peut que l’intervention infirmière permette à un plus grand nombre de patientes de recevoir une chimiothérapie selon l’échéancier recommandé, une situation qui reproduit les conditions de l’étude clinique dans laquelle l’efficacité du médicament a été établie.