Regional Comparisons of Associations Between Physical Activity Levels and Cardiovascular Disease: The Story of Atlantic Canada

Abstract

Background: Physical inactivity is an important risk factor for cardiovascular disease (CVD). Atlantic Canada is a region with lower physical activity (PA) levels and poorer CVD outcomes than the rest of Canada. Yet, within-region variation is expected. This study aimed to assess the association between PA and CVD and how this relationship varied on a regional level. Methods: This cross-sectional study used data from the Atlantic Partnership for Tomorrow’s Health (PATH) Study. The cohort included 823 CVD cases and 2469 age-, sex-, and province of residence-matched controls between the ages 35 and 69. Data collected included self-reported CVD and PA levels as well as information on sociodemographic characteristics, health status, and lifestyle behaviours. Simple and multiple logistic regression were used to assess the association between PA and CVD. Results: High PA levels were associated with a 26% reduction in the mean probability of CVD compared with low PA levels across the total population. Compared with high PA levels, moderate and low PA levels were associated with increased odds of CVD across all 4 provinces. However, regional variation was observed, with higher odds of CVD for low-to-moderate PA levels in Newfoundland and Labrador and New Brunswick compared with Nova Scotia and Prince Edward Island. Conclusions: Atlantic Canadians experience regional inequalities in the association between PA and CVD. Future work needs to explore underlying pathways driving these regional differences, which may be the impetus for interventions that mitigate risk and CVD burden in populations of greatest need. Résumé: Introduction: L’inactivité physique est un facteur de risque important de maladies cardiovasculaires (MCV). Le Canada atlantique est une région où les taux d’activité physique (AP) sont faibles et les issues des MCV sont moins bonnes que dans le reste du pays. Cependant, on s’attend à des variations entre les régions. La présente étude a pour objectif d’évaluer l’association entre l’AP et les MCV, et la façon dont cette relation varie sur le plan régional. Méthodes: Cette étude transversale a utilisé les données de l’étude La VOIE atlantique (le Partenariat de l’Atlantique pour la santé de demain). La cohorte comptait 823 cas de MCV et 2 469 témoins de 35 à 69 ans appariés selon l’âge, le sexe et la province de résidence. Les données collectées étaient les suivantes : les MCV et les taux d’AP, ainsi que les renseignements sur les caractéristiques sociodémographiques, l’état de santé et les comportements liés au mode de vie. Nous avons utilisé la régression logistique simple et multiple pour évaluer l’association entre l’AP et les MCV. Résultats: Les taux élevés d’AP ont été associés à une réduction de 26 % de la probabilité moyenne des MCV comparativement à des taux faibles d’AP dans l’ensemble de la population. Comparativement à des taux élevés d’AP, les taux faibles et modérés d’AP ont été associés à une probabilité accrue de MCV dans les 4 provinces. Toutefois, nous avons observé des variations régionales lors de taux faibles à modérés d’AP, soit une probabilité plus élevée de MCV à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick qu’en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. Conclusions: Les Canadiens de l’Atlantique montrent des inégalités régionales dans l’association entre l’AP et les MCV. D’autres travaux sont nécessaires pour étudier les voies sous-jacentes entraînant ces différences régionales et peuvent donner lieu à des interventions qui allègent le risque et le fardeau des MCV au sein des populations dont les besoins sont les plus grands.