Revue des Langues, Cultures et Sociétés (Dec 2015)

De la validité écologique du FOU dans les filières scientifiques et techniques au Maroc

  • Moulay Abdelaziz SABTI

DOI
https://doi.org/10.48384/IMIST.PRSM/lcs-v1i2.4268
Journal volume & issue
Vol. 1, no. 2
pp. 194 – 210

Abstract

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La situation problématique de l’enseignement apprentissage au supérieur marocain est un fait. Elle se décline en plusieurs facettes aussi complexes les unes que les autres et subit des interventions de tout bord sans qu’on puisse résoudre le problème. Au sein des filières scientifiques et techniques, l’un des aspects majeurs de cette situation problématique réside, à ce qu’il semble, dans la non-maitrise de la langue d’enseignement à l’université – le français en l’occurrence –. La didactique du FLE qui pourrait nous aider à résoudre les difficultés relatives à l’enseignement du français à l’université ne fait que les corser davantage vu qu’elle offre un éventail méthodologique aussi varié que disparate. Face à cette multiplicité méthodologique, il nous a semblé intéressant d’opérer des choix didactiques relatifs à l’enseignement du français au sein de ces filières. Dans cet article nous essayons de mesurer la validité écologique du FOU dans les filières scientifiques et techniques au Maroc. Nous cherchons à savoir, en effet, jusqu’à quel point une démarche FOS/FOU pourrait répondre aux particularités des étudiants marocains des facultés scientifiques et techniques auxquels nous revendiquons l’appartenance au secteur LANSAD (langues pour spécialistes d’autres disciplines). Nous allons donc nous intéresser dans un premier temps au profil de ce type d’étudiants, ensuite nous examinerons quelques propositions – effectuées dans quelques universités – pour pallier les difficultés recensées chez les nouveaux étudiants au Maroc, avant d’interroger les méthodologies possibles dans des cas pareils, pour statuer finalement sur la voie que nous estimons convenable au contexte universitaire marocain.

Keywords