Oléagineux, Corps gras, Lipides (May 2000)

La vitamine D : les nouvelles fonctions d’une ancienne vitamine

  • Garabedian Michèle

DOI
https://doi.org/10.1051/ocl.2000.0271
Journal volume & issue
Vol. 7, no. 3
pp. 271 – 275

Abstract

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Au début des années 80, on croyait tout connaître ou presque de la vitamine D [1, 2]. Sa fonction antirachitique et sa double origine, alimentaire et endogène, étaient des données classiques depuis le début des années 20. L’essentiel de son métabolisme et des facteurs contrôlant ce métabolisme était connu depuis 1970, de même qu’avaient été identifiées sa forme de réserve, la 25-hydroxyvitamine D, et sa forme active, la 1,25-dihydroxyvitamine D (1,25-(OH)2D). De plus, le mode d’action de la 1,25-(OH)2D sur la minéralisation du squelette et le métabolisme phosphocalcique était en grande partie élucidé. Enfin, dès le début des années 80, on savait que l’action de la 1,25-dihydroxyvitamine D sur ses cellules cibles, dans l’intestin, l’os, les reins, les parathyroïdes, nécessite la présence d’un récepteur spécifique intracellulaire, le VDR (Vitamin D Receptor) et le transfert du couple 1,25-(OH)2D-VDR vers le noyau cellulaire.

Keywords