Sciences, Eaux & Territoires (Sep 2006)

Quelle limite de « bon état écologique » pour les invertébrés benthiques en rivières ? Apport des modèles d'extrapolation spatiale reliant l'indice biologique global normalisé à l'occupation du sol

  • J.G. WASSON,
  • B. VILLENEUVE,
  • N. MENGIN,
  • H. PELLA,
  • A. CHANDESRIS

Journal volume & issue
no. 47 Ingénieries-EAT

Abstract

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La mise en ½uvre de la Directive-cadre européenne sur l'eau implique le développement de modèles pressions/impacts permettant d'identifier les actions nécessaires à la restauration. Nous avons développé des modèles « large échelle », reliant l'indice invertébré aquatique (IBGN) à l'occupation du sol du bassin versant. La méthode des arbres de décision produit des classifications permettant l'extrapolation spatiale des résultats. Des modèles d'extrapolation spatiale validés ont été employés pour représenter à l'échelle nationale l'état écologique probable des cours d'eau, basé sur l'IBGN. L'urbanisation du sol est apparue comme premier facteur négatif d'impact suivi de l'agriculture (terres arables) ; les espaces naturels sont apparus comme facteur positif pour l'état écologique. Nous avons également utilisé ce modèle pour tester deux hypothèses pour la limite de bon état écologique et pour simuler les résultats à l'échelle du territoire national. Beaucoup de secteurs soumis à une pression agricole élevée (plaines et région méditerranéenne) sont classés en limite de « bon état » suivant l'hypothèse prise en considération.