Oléagineux, Corps gras, Lipides (Nov 2001)

Intérêts des semences commerciales améliorées de palmier à huile (Elæis guineensis Jacq.)

  • Cochard Benoît,
  • Adon Benjamin,
  • Kouame Kouame Roger,
  • Durand-Gasselin Tristan,
  • Amblard Philippe

DOI
https://doi.org/10.1051/ocl.2001.0654
Journal volume & issue
Vol. 8, no. 6
pp. 654 – 658

Abstract

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Le palmier à huile (Elæis guineensis Jacq.) est originaire d’Afrique où il est encore exploité de façon traditionnelle. L’intensification de sa culture a commencé au début du xxe siècle, en Asie du Sud-Est. Ce n’est qu’entre les deux guerres mondiales que cette intensification s’est manifestée en Afrique. En Amérique latine, cette culture ne s’est développée que depuis la fin des années 60. En 2000, la production d’huile s’élève à 21,7 millions de tonnes. Par ailleurs, les extensions et renouvellements de plantations demeurent très vifs. Ainsi, les surfaces plantées sont de 6 562 000 hectares dans le monde en 2000 [1]. Dans ces conditions, le marché mondial des semences est estimé à plus de 150 millions de graines par an. Autant les agro-industriels se fournissent le plus souvent auprès des obtenteurs, autant les planteurs villageois, en particulier en Afrique, ne s’adressent pas systématiquement à eux, et sont confrontés à des désagréments ultérieurs, lors de la mise en récolte de leur plantation. Les semences commerciales de qualité prennent en compte des contraintes liées à la biologie florale de cette plante ainsi qu’aux caractéristiques morphologiques de la graine. Elles sont fabriquées en respectant un cahier des charges rigoureux permettant d’éviter aux exploitants de très mauvaises désillusions.