CJC Open (Nov 2020)
Clinical Discussions in Antithrombotic Therapy Management in Patients With Atrial Fibrillation: A Delphi Consensus Panel
Abstract
Background: In recent years, direct-acting oral anticoagulants (DOACs) have entered clinical practice for stroke prevention in non-valvular atrial fibrillation or prevention and treatment of venous thromboembolism. However, remaining uncertainty regarding DOAC use in some clinical scenarios commonly encountered in the real world has not been fully explored in clinical trials. Methods: We report on use of a Delphi consensus process on DOAC use in non-valvular atrial fibrillation patients. The consensus process dealt with 9 main topics: (i) DOACs vs vitamin K antagonists in atrial fibrillation (AF) patients; (ii) therapeutic options for patients with stable total time in range treated with vitamin K antagonists; (iii) therapeutic options for patients aged > 85 years; (iv) therapeutic management of hyperfiltering patients; (v) pharmacologic interactions; (vi) therapeutic options in the long-term treatment (prevention) of patients with AF and acute coronary syndrome after the triple therapy; (vii) low doses of DOACs in AF patients; (viii) ischemic stroke in patients inappropriately treated with low doses of DOACs; (ix) management of patients taking DOACs with left atrial appendage thrombosis. Results: A total of 101 physicians (cardiologists, internists, geriatricians, and hematologists) from Italy expressed their level of agreement on each statement by using a 5-point Likert scale (1 = strongly disagree; 2 = disagree; 3 = somewhat agree; 4 = agree; 5 = strongly agree). Votes 1-2 were considered to be disagreement; votes 3-5 were considered to be agreement. Agreement among the respondents of ≥ 66% for each statement was considered consensus. A brief discussion of the results for each topic is also reported. Conclusions: In clinical practice, there is still uncertainty on DOAC use, especially in elderly, fragile, comorbid, and hyperfiltering patients. Résumé: Contexte: Depuis quelques années, les cliniciens prescrivent des anticoagulants oraux directs (AOD) pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC) chez les patients présentant une fibrillation auriculaire (FA) non valvulaire ou pour prévenir et traiter les thromboembolies veineuses. Cependant, les doutes que suscite encore l’emploi des AOD dans certains contextes courants de la pratique clinique n’ont pas encore été bien explorés dans le cadre des études cliniques. Méthodologie: Nous avons utilisé la méthode de Delphes, une démarche visant à dégager un consensus, afin d’évaluer le recours aux AOD chez des patients présentant une FA non valvulaire. L’étude comprenait 9 thèmes principaux : i) utilisation des AOD et des antagonistes de la vitamine K chez les patients présentant une FA; ii) options thérapeutiques pour les patients traités par un antagoniste de la vitamine K dont l’état se maintient depuis un certain temps dans une plage de valeurs normales; iii) options thérapeutiques pour les patients âgés de plus de 85 ans; iv) prise en charge thérapeutique des patients souffrant d’hyperfiltration; v) interactions pharmacologiques; vi) options thérapeutiques pour le traitement prolongé (préventif) des patients présentant une FA et un syndrome coronarien aigu après une trithérapie; vii) utilisation des AOD à faible dose chez les patients présentant une FA; viii) AVC ischémique chez les patients traités de façon inappropriée par un AOD à faible dose; ix) prise en charge des patients prenant un AOD qui présentent une thrombose de l’appendice auriculaire gauche. Résultats: Au total, 101 médecins (cardiologues, internistes, gériatres et hématologues) italiens ont exprimé leur degré d’accord avec chacun des énoncés proposés sur une échelle de Likert à 5 points (1 = tout à fait en désaccord; 2 = en désaccord; 3 = moyennement d’accord; 4 = d’accord; 5 = tout à fait d’accord). Une note de 1 ou 2 a été considérée comme un désaccord et une note de 3, 4 ou 5, comme un accord. On considérait qu’il y avait un consensus si 66 % ou plus des répondants étaient d’accord avec l’énoncé. Nous présentons également brièvement les résultats obtenus pour chacun des thèmes. Conclusions: Dans la pratique clinique, l’emploi des AOD soulève encore des doutes, en particulier chez les patients âgés, fragiles ou présentant des affections concomitantes ou une hyperfiltration.