Health Reform Observer - Observatoire des Réformes de Santé (Jul 2014)
Regulating and Funding Midwifery in Nova Scotia
Abstract
Midwives have been working in Nova Scotia for many years, and midwifery became a government funded and regulated health profession in the province in 2009. Despite the will among many decision-makers in the province to regulate the profession since the mid 1980s, several elections and lack of a management model slowed the program’s development. Implicit goals of having midwifery services included improving the quality of maternal care and health outcomes, keeping up with other provinces, responding to public demand, and saving costs. Strong and persistent bureaucratic and public advocacy work, inter-party collaboration, and research demonstrating positive and safe maternal and newborn health outcomes under midwifery care all had a role in the decision-making process. The implementation responsibility was delegated to three health districts in the province, each being responsible for designing a program to integrate midwives into maternal health care teams. The program has thus far been evaluated in an ad hoc manner with external teams performing comprehensive assessments, though the need for a cost-benefit analysis as well as more systematic assessments has been identified. Though many opportunities exist with midwifery in the province, including a continued high demand for the service, and research demonstrating positive outcomes for mothers and babies, significant challenges and threats remain to be addressed to ensure long-term sustainability of the program. Il y a eu des sage-femmes en Nouvelle-Écosse depuis longtemps, et l’occupation de sage-femme est devenue une profession réglementée et financée par le gouvernement de la province en 2009. Il y avait un intérêt gouvernemental à réguler les sage-femmes depuis les années 1980, mais des élections fréquentes et l’absence d’un modèle d’administration pour le programme ont entravé sa réalisation. Parmi les objectifs implicites à la reconnaissance des services des sage-femmes se trouvaient l’amélioration de la qualité des soins maternels et des résultats de santé maternelle, ainsi que la volonté de ne pas être distancé par les autres provinces, de répondre à la demande du public, et de diminuer les coûts. Le processus de décision a aussi été facilité par une pression constante et forte de la part de la bureaucratie et du public, la collaboration entre les partis politiques, et les résultats de la recherche académique montrant que les soins de sage-femmes produisaient des conditions de sécurité pour les mères et de bons résultats de santé pour les nouveau-nés. La responsabilité d’implémentation du programme a été déléguée à trois juridictions de santé, chacune ayant la responsabilité d’intégrer les sage-femmes dans leurs équipes de soins maternels. Le programme n’a pour l’instant été évalué que de manière parcellaire et ad-hoc par des équipes externes menant des études complètes, mais le besoin d’analyses plus systématiques et d’analyses en coût-bénéfices a été identifié. Bien qu’il existe de nombreuses raisons pour le succès d’un programme de sage-femmes en Nouvelle-Écosse, notamment une forte demande de la part des familles et les résultats de recherche montrant des résultats positifs pour les mères et les bébés, des défis considérables doivent encore être surmontés afin de guarantir la pérennité de ce programme.