Oil & Gas Science and Technology (Dec 2011)
Russian Arctic Petroleum Resources Ressources pétrolières de l’Arctique russe
Abstract
The Arctic continental shelf is believed to be the area with the highest unexplored potential for oil and gas as well as for unconventional hydrocarbon resources such as gas hydrates. Despite a common view that the Arctic has plentiful of hydrocarbon resources, there are ongoing debates regarding the potential of this region as a future energy supply base. Driving forces for such discussions are geopolitics, environmental concern, assessment and delineation of Arctic resources, technology available for their successful development and the market demand for energy supply. The Russian part is recognized to be the largest among oil and gas resources owned by Arctic nations. However, scarce information and available geological data create uncertainty regarding a future role of the Russian Arctic as main base of energy supply in the second part of the XXI century. A further uncertainty is the pace at which production from northern areas including the Arctic will be brought onstream – either because of national policy, infrastructure development or investment by the state and the oil companies. These areas embrace those where development has already been started (Offshore Sakhalin, northern Timan Pechora) and those awaiting future involvement, like Barents and Pechora seas, East Siberia, Yamal, Kara Sea and Kamchatka. Offhore production levels are likely to be very important to Russia in mid and long terms, especially as most (if not all) production will go for export and, in the process, open doors to new markets. In this way, offshore production will introduce a new and very significant component to Russia’s export strategy. However, active involvement of the Russian Arctic resources in the global energy supply process needs a detailed analysis and clear understanding of the market potential for Russian gas and oil (required volumes, time frame, transportations routes) and requires close attention of the government to the most important issues that should be in place, like national standards and guidelines for Arctic resources development, stable, transparent and predictable law as a necessary precondition for massive investments in exploration and production and, not least, active involvement of foreign companies in development of Arctic resources that could bring along with investments an indispensible competence and experience, available technology and Health, Safety and Environment (HSE) principles. Development of oil and gas fields in the arctic seas located few hundreds miles from shore is according to expert opinion the most challenging project in the world. Without international cooperation, coordination of all activities and use of modern and proven technologies for production of hydrocarbons, their transport, efficient safety and environmental protection tools the realization of such a project would be questionable. Le plateau continental arctique est considéré comme la zone comportant le potentiel inexploré le plus important tant en termes d’huile et de gaz qu’en ressources en hydrocarbures non conventionnels tels que les hydrates de gaz. En dépit d’une vision courante selon laquelle l’Arctique possède des ressources abondantes en hydrocarbures, des débats se poursuivent sur le potentiel énergétique de cette région. Les lignes directrices de telles discussions reposent sur la géopolitique, les questions environnementales, l’évaluation et la délimitation des ressources arctiques, la technologie disponible pour le succès de leur exploitation et les perspectives d’évolution de la demande en énergie. La partie russe est reconnue comme étant la plus importante concernant les ressources en huile et gaz des nations arctiques. Toutefois, le manque d’informations et de données géologiques disponibles engendre une incertitude sur le rôle futur de l’Arctique russe comme principal fournisseur d’énergie dans la seconde partie du XXIe siècle. Une incertitude supplémentaire repose sur le rythme auquel la production provenant des zones nordiques incluant l’Arctique sera activée – que ce soit du fait de la politique nationale, du développement d’infrastructures ou d’investissement par l’état et les compagnies pétrolières. Ces zones englobent celles où une exploitation a déjà été entamée (au large de l’île Sakhaline, dans le Timan Péchora du nord) et celles en attente d’une implication à venir, comme les mers de Barents et de Péchora, la Sibérie orientale, la péninsule de Yamal, la mer de Kara et le Kamchatka. Les niveaux de production offshore vont probablement être très importants pour la Russie à moyen et long terme, particulièrement du fait que la plupart (sinon la totalité) de la production sera exportée et, ce faisant, ouvrira des portes vers de nouveaux marchés. De cette manière, la production offshore introduira une composante nouvelle et très significative à la stratégie d’exportation de la Russie. Toutefois, une implication active des ressources arctiques russes dans le processus global de fourniture d’énergie exige une analyse détaillée et une compréhension claire du potentiel du marché du gaz et de l’huile russes (volumes demandés, calendrier d’exécution, voies de transports); elle exige aussi une attention soutenue de la part du gouvernement sur les points les plus importants qui devront être mis en place, tels que des normes et directives nationales pour l’exploitation des ressources arctiques, une législation stable, transparente et sans surprise à titre de condition préalable nécessaire à des investissements massifs dans l’exploration et la production et, notamment, une implication active de compagnies étrangères dans l’exploitation des ressources arctiques qui pourrait apporter en même temps que les investissements une compétence et une expérience indispensables, une technologie disponible et des principes d’Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE). L’exploitation de champs d’huile et de gaz dans les mers arctiques situées à quelques centaines de kilomètres des côtes constitue selon l’opinion des experts le projet le plus difficile au monde. Sans une coopération internationale, une coordination de toutes les activités et l’utilisation de technologies modernes et éprouvées pour la production et le transport d’hydrocarbures, des outils de sécurité et de protection environnementale efficaces, la réalisation d’un tel projet serait remise en question.