The Pan African Medical Journal (Dec 2013)

ésophagite disséquante sur ingestion de caustique

  • Younes Aggouri,
  • Karim Ibn majdoub Hassani

DOI
https://doi.org/10.11604/pamj.2013.16.154.3549
Journal volume & issue
Vol. 16, no. 154

Abstract

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ésophagite disséquante superficiel (EDS) est le terme inventé par Rosenberg en 1892, qui décrit la découverte endoscopique caractérisée par la desquamation de grands fragments de la muqueuse ésophagienne, qui peut être craché ou vomi. EDS a été rapportée en association avec certains médicaments (bisphosphonates, anti-inflammatoires non stéroïdiens, chlorure de potassium), des boissons chaudes, des irritants chimiques, la maladie c'liaque, et les dermatoses bulleuses auto-immunes (pemphigus), la pathogenèse dans la plupart des cas reste inexpliqué. Nous rapportant le cas d'un patient de 34 ans connu porteur de trouble psychiatrique à type de schizophrénie mal suivie, qui consulte 5 jours après l'ingestion volontaire d'un caustique (esprit de sel) dans un but d'autolyse, avec extériorisation de la muqueuse ésophagienne, qui reste appendue à la bouche, secondaire à des vomissements répétés. A l'admission il été hémodynamiquement stable, avec un abdomen souple. Vu la non possibilité de réaliser une fibroscopie oeso-gastro-duodenale dans ce contexte, une TDM thoraco-abdomino-pélvienne a été réaliser n'objectivant pas de pneumopéritoine ni de pneumomédiastin, le reste des tuniques de l'ésophage sont en place sans signes de perforation ni de nécrose. Au même temps opératoire, le patient a bénéficié d'une jejunostomie d'alimentation à la witzel et d'une laryngoscopie directe qui a trouvé une muqueuse ésophagienne friable extériorisée par la bouche de kilian qui a été complètement reséqué. L'hypopharyngoscope a objectivé la persistance des tuniques musculaires ésophagienne et un larynx de morphologie normal. Les suites postopératoires ont été simples. Sur un suivi d'un mois, on a noté une prise de poids de 5 Kg, puis le patient a été perdu de vu.

Keywords