Health Reform Observer - Observatoire des Réformes de Santé (Apr 2016)

Augmenter l’accessibilité et la qualité des services de santé de première ligne avec les Groupes de médecine de famille

  • Émélie L. Aubin,
  • Amélie Quesnel-Vallée

DOI
https://doi.org/10.13162/hro-ors.v4i1.2689
Journal volume & issue
Vol. 4, no. 1

Abstract

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Pour faire suite aux recommandations de la Commission Clair en 2000, les premiers groupes de médecine de famille (GMF) ont été implantés au Québec en 2002. Cette réforme avait pour but d'améliorer l’accès et la qualité des services de première ligne, reconnus comme déficients. Afin d’y parvenir, les GMF devaient établir une pratique interprofessionnelle et multidisciplinaire offrant des heures et jours de services étendus, notamment grâce au partage des patients par un groupe de médecins qui collaborent avec des adjoints administratifs, du personnel infirmier et autres professionnels de la santé, en plus de l’informatisation des dossiers électroniques de patients. Cette réforme rencontrait l'assentiment de nombreux acteurs (médecins, personnel infirmier, population générale) qui anticipaient tous en bénéficier à divers égards. Cependant, la mise en œuvre précipitée de cette réforme a causé beaucoup de confusion et requis de nombreux rajustements, dont certains sont encore à venir. De fait, à ce jour, la réforme a eu moins d'impacts qu’anticipés, le nombre de patients inscrits aux GMF ayant à peine augmenté et l’informatisation tardant à se faire. Enfin, bien que les patients inscrits en GMF perçoivent une plus grande continuité des soins dans le cadre de cette pratique interprofessionnelle, ils ne perçoivent cependant pas d’amélioration en ce qui concerne l’accès aux soins.

Keywords