African Journal of Urology (Dec 2016)

Profil hormonal chez l’homme en cas d’infertilité au laboratoire de radio immunologie de l’institut des radioisotopes de Niamey

  • D. Moussa,
  • A. Soumana,
  • S.M. Amadou,
  • I. Soli,
  • I. Tahirou,
  • A. Ali

DOI
https://doi.org/10.1016/j.afju.2016.01.008
Journal volume & issue
Vol. 22, no. 4
pp. 305 – 309

Abstract

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Objectif: le but de l’étude est de déterminer les paramètres sociodémographiques et le profil hormonal de l’homme consultant pour infertilité. Malades et méthodes: Ont été inclus dans notre étude, tous les patients consultant pour infertilité datant d’au moins deux ans, avec un spermogramme anormal et dont le bilan hormonal comportait les dosages des quatre paramètres à savoir la FSH, la LH, la PRL et la Testostérone au laboratoire de radio Immuno dosages du service de médecine nucléaire. Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 44,5 ans avec des extrêmes allant de 25 à 64 ans. La majorité de nos patients étaient des fonctionnaires, suivi des commerçants. Le bilan hormonal était anormal dans 86% des cas (55/64). La FSH était élevée chez 23 patients (36%). La LH était élevée chez 20 (31.25%) et la prolactine chez 31 (48.44%). 12 patients (18.75%) avaient une testostérone basse. L’hypogonadisme hypergonadotrophique était retrouvé dans 32,8%, Les insuffisances testiculaires dans 12,5% des cas, les hypogonadismes hypogonadotrophiques dans 10,93%, les hyperprolactinémie isolées dans 18,75% des cas, et les causes obstructives dans 14,04% de cas. Conclusion: Les endocrinopathies susceptibles de donner une infertilité masculine sont nombreuses; elles peuvent être congénitales ou acquises et concerner plusieurs étages, hypothalamo-hypophysaire, testiculaire. D’où la nécessité de réaliser un bilan hormonal en vue de dresser un diagnostic précis; ceci est d’autant plus important que certaines de ces endocrinopathies sont accessibles au traitement.

Keywords