L’écriture romanesque d’Emmanuel Dongala et de Werewere Liking : une convergence d’esthétique : cas de Johnny Chien méchant et de La mémoire amputée

Abstract

Résumé: Cet article porte sur la notion de convergence. Cette dernière qui trouve son étymologie dans le domaine économique s’étend, désormais, à d’autres champs de réflexion, notamment la littérature. Dans la présente étude, l’investigation se fait dans deux romans africains francophones contemporains, Johnny Chien Méchant d’Emmanuel Dongala et La mémoire amputée de Werewere Liking. Elle s’adosse à la transculture qui fonde l’esthétique, la poétique du roman sur un effet de stratégies discursives, sur une discursivité de la stratégie, de la variété des matériaux culturels, littéraires, artistiques du texte. Ainsi, les notions de polymorphisme, de polygénéricité, de polyphonie, du foisonnement, de décloisonnement, d’ouverture, du mélange des parlers et des discours, du fragmentaire, du composite, font le lit de cette critique dans le corpus. Ces différents traits définitoires sus-cités engendrent l’exfoliation de la couleur locale, brouillent l’identité africaine des textes et incline à les hisser à une échelle universelle, du fait de leur ouverture au monde, à l’extérieur. Mots-clés : Roman africain francophone, transculturalité, convergences esthétiques, brouillage identitaire, universalité