Cygne Noir (Mar 2013)
La vibration comme force morphogénétique de création : le dynamisme architectonique dans l’œuvre de Peter Eisenman
Abstract
Cet article analyse les moments sémiotiques de la vibration, conçue comme force génératrice de formes. En ce sens, la vibration paraît ramener l’idée de structure au plus près de la matérialité de l’œuvre puisque, comme l’expliquait Paul Klee, elle en détermine à la fois la disposition topologique et le dynamisme. Elle travaille l’architecture de Peter Eisenman, où une élaboration diagrammatique croise l’expérience d’un mouvement confondant ou blurring. Compte tenu de la difficulté de réduire la morphologie produite par vibration à la trace ou à l’empreinte, ce phénomène peut être compris par rapport à la question de l’intelligibilité du sensible.