SHS Web of Conferences (Jan 2018)

Aspects de la complémentation en FLE chez des apprenants hellénophones

  • Kakoyianni-Doa Fryni,
  • Loizidou Dora,
  • Monville-Burston Monique

DOI
https://doi.org/10.1051/shsconf/20184607004
Journal volume & issue
Vol. 46
p. 07004

Abstract

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Dans les grammaires/manuels du FLE, les sections consacrées aux complétives (autres qu’interrogatives) insistent particulièrement sur trois aspects de ce secteur de la grammaire française : l’emploi du mode (indicatif/subjonctif) dans les complétives par que, l’alternance entre ces complétives et les complétives réduites à l’infinitif et le choix de la préposition introductrice de l’infinitif (de, à, ø). Les apprenants hellénophones, comme les autres apprenants du FLE, achoppent sur ces difficultés, mais sont confrontés en outre à d’autres problèmes dont l’une des sources est leur L1. En effet le grec n’a pas d’infinitif et la nature et les usages de la forme dite ‘subjonctif’ diffèrent significativement de ceux du français. Nous rendons compte dans cet article de la troisième étape d’un projet concernant l’apprentissage/acquisition et l’enseignement de cette zone de la grammaire du français. Un test de jugement de grammaticalité a été administré à deux groupes d’étudiants (première année et avancés). Sur la base des résultats obtenus, nous montrons quelles structures sont problématiques et candidates à la fossilisation, nous discutons des raisons possibles/probables des difficultés rencontrées par les apprenants dans leurs jugements et nous concluons en suggérant des pistes pour un enseignement plus efficace des complétives aux hellénophones.