Cahiers d’Études Romanes (Nov 2019)

Street art et mémoire

  • Anne Puech

DOI
https://doi.org/10.4000/etudesromanes.9934
Journal volume & issue
Vol. 39
pp. 171 – 182

Abstract

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Le retour au pouvoir de la droite espagnole en 2011 a entraîné un gel progressif des aides dédiées à l’application de la Loi sur la mémoire historique de 2007. En conséquence, des artistes publics ont investi la rue pour y projeter des images liées à des préoccupations mémorielles. En 2013, Ze Carrión a reproduit l’image télévisuelle de Carlos Arias Navarro accompagnée de l’inscription « Españoles, Franco ha vuelto »1. Noaz a participé, en 2014, à une campagne de récolte de fonds pour aider à l’exhumation et à l’identification des quatre cents corps situés dans le Monte Estépar2. La même année, le projet d’Alto, autour de la mémoire historique, était sélectionné pour occuper un des murs extérieurs de la Tabacalera, à Madrid. Nous proposons de nous engager sur un jeu de piste et d’étudier les empreintes laissées par Alto dans l’espace public espagnol.

Keywords