Anuario de Estudios Medievales (Dec 1990)

Dehesas y ejidos en la Villa y Tierra de Madrid, a fines del siglo XV

  • Concepción Mendo Carmona

DOI
https://doi.org/10.3989/aem.1990.v20.1154
Journal volume & issue
Vol. 20
pp. 359 – 374

Abstract

Read online

La mince activité lainière qu'avait Madrid a relégué à l’arrière plan son élevage par rapport à celui d'autres municipes. L'élevage était pourtant abondant, mais orienté vers la consommation de la viande et l'utilisation des peaux. Cette importance apparaît surtout dans l'intérêt du Municipe à établir uni législation précise afin de protéger les zones de pâturage, les terrains communaux, les pacages et les ruisseaux que leur donnaient l'eau nécessaire. D'autre part, l'utilisation de ces pacages et de ces pâturages constituait une importante source de revenus pour le municipe, ce qui doublait l'intérêt à les défendre: maintenir leurs revenus et alimenter le bétail. Dans cet article, on parle aussi de la création, par le Municipe de Madrid, de nouveaux pâtureaux au moment de l'expansion économique et démographique. Tout d'abord l'utilisation de terrains pour le pâturage et ensuite l'organisation de tout le territoire de la Haute Extrémadure, monts Béjar et de Grédos en communautés, municipes et campagnes, supposa un enrichissement. Il affecta non seulement des biens communaux, mais aussi des biens municipaux et particuliers, étant donné que les dispositions municipales et seigneuriales faisaient une différence entre les habitants de la Ville et ceux de la campagne ou les vassaux d'un seigneur, en ce qui concernait l'utilisation de ces terrains pour les labours, la chasse, la pêche ou comme pâturages et ressources forestières. D'autre part, cette utilisation assurait le peuplement de cette zone.