Arys. Antigüedad, Religiones y Sociedades (Jul 2019)

Dis deabusque inmortalibus… Sur les invocations à tous les dieux et à toutes les déesses en Dacie

  • Sorin Nemeti

Journal volume & issue
no. 10

Abstract

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L’ignorance du nom réel du dieu responsable pour une calamité ouvre la porte à l’invocation des dieux anonymes, surtout à la pluralité des dieux inconnus. Les Roma­ins, aussi, quand ils ignorent l’identité de la force ayant causé un tremblement de terre, sacrifient au “dieu ou à la déesse”. Nous connaissons ce type de dédicaces par une série d’inscriptions, diffusées à travers tout l’Empire, contenant l’invocation dis deabusque secundum interpretationem oraculi Clarii Apollinis (dix cas en latin, une inscrip­tion en grec). Pour l’interprétation de ce corpus étonnamment homogène d’inscriptions dédiées aux dieux et aux déesses conformément à l’interprétation de l’Apollon de Claros a été choisi une solution liée à la forme et à la destination des monuments (considérés des pierres d’appareil, des pierres destinées à être fixées sur les murs des fortifications urbaines). C. P. Jones, pensait que ces blocs et plaques en pierres étaient incorporés dans le mur de cités et trouvait, donc, une explication pour le corpus entier: une supplication impériale pour l’expiation d’une peste généralisée, c’est-à-dire le peste antonine (com­mencée après le retour des armées de Lucius Verus de l’Orient). Sa conclusion semble bien acceptée aujourd’hui. En Dacie, les dédicaces dis deabusque conformément à l’interprétation des oracles clariens sont introuvables, mais ils existent bien des échos d’un événement religieux signi­ficatif (la consultation des oracles par l’empereur, et ensuite, une supplication générale). Les données disparates sont les inscriptions dédiées dis deabusque immortalibus (en relation explicite avec Caracalla, les autels de M. Aurelius Frontonianus et C. Aurelius Sigillius) et l’autel de P. Didius Italicus qui comporte le syntagme secundum interpretationem.

Keywords