Oralité et sémiotique : de la construction du sens à la construction sociale : cas de la sémiosis de l’excision chez les gourounsi de bouri

Abstract

Résumé: La présente réflexion interroge la problématique du statut sémiotique en rapport avec la littérature traditionnelle africaine pour une paix et un vivre ensemble mieu partagés. Les soubresauts liés à certaines pratiques sont récurrents. La classification et la valorisation de certaines celles-ci tend à montrer qu’elles sont moins importantes ou négatives. Ce qui porte un coup au vivre ensemble. La sémiotique et la littérature en général et celle traditionnelle non verbale en particulier ne sont pas en marge de cette guéguerre. Mais placées dans une profondeur d’analyse, elles relèvent toutes du domaine de la communication de par leur objet d’étude, leur finalité, certains de leurs outils d’analyse, du point de vue de Fontanille (1995). Quel rapport existe-t-il entre les pratiques modernes et celles traditionnelles comme l’excision ? Ce rapport est-il un rapport de complémentarité ou s’agit-il tout simplement d’un duel ? L’hypothèse que nous émettons est que les pratiques modernes et celles anciennes devraint se complèter. Cette affirmation a été possible grâce à la sémiosphère de Youri Lotman. Cette théorie stipule que chaque pratique a ses particularités certes, cependant elles ont par moment des points communs qui devrait faire mieux avancer la société. Cette contribution milite pour une complémentarité de la sémiotique et de la littérature et partant, favoriser la cohésion sociale. Mots-clés : Sémiotique, sémiosphère, excision, complémentarité, cohésion sociale.