Oil & Gas Science and Technology (Nov 2006)
Pollution odorante par les moteurs Diesel. Mesure des odeurs d'échappement Odorous Pollution by Diesel Engines. Measuring Exhaust Odors
Abstract
Les études de mesure d'odeur Diesel ont commencé en 1956 aux États-Unis, en particulier pour réduire le niveau odorant des autobus. Cet article expose d'abord les mécanismes de formation des odorants puis les études américaines, qui ont abouti en 1973 à l'odorimètre Arthur D. Little, basé sur l'analyse par chromatographie liquide de l'échappement, et ses corrélations avec les données sensorielles recueillies dans des conditions particulières. Les économies d'énergie dans les villes européennes entraînent un accroissement du nombre de véhicules Diesel, ce qui peut amener un niveau odorant incompatible avec le bien-être. C'est pourquoi l'Institut Français du Pétrole (IFP) étudie actuellement les odeurs Diesel, pour mettre au point des méthodes de mesure fiables, partant de la chromatographie liquide type Arthur D. Little (ADL) et de l'évaluation sensorielle. Les résultats actuels montrent qu'à moins de progrès importants en analyse chimique, l'évaluation sensorielle reste la méthode la plus fiable. Les perspectives futures basées sur l'olfactomètre différentiel Mac Leod sont présentées. Research was beg un in the United States in 1956 on the medsurementof diesel engine odors, and especially on reducing the odor from diesel city buses. This article begins by describing the mechanisms of odor formation and then goes on ta, review US research which resulted in the Arthur D. Little odormeter in 1973, based on a liquid chromatography analysis of exhaust and its corrélations with sensory data gathered under specific conditions. Energy conservation in European cities is tending ta, increase the number of diesel vehicles and possibly ta, create an odor level that is incompatible with humal well-being. This is why Institut Français du Pétrole (IFP) is now investigating diesel eng ine odors for the purpose of developing reliable measuring methods based on liquid chromatography of the Arthur D. Little (ADl) type and on sensory evaluation. Recent findings show that, unless important advances are made in chemical analysis, sensory evaluation remains the most reliable method. Future prospects based on the Mac Leod differential olfactometer are described.