Akofena (Jun 2022)

Ma fiction, ma réparation

  • Belgacem BELARBI

DOI
https://doi.org/10.48734/akofena.s8v1.02.2022
Journal volume & issue
Vol. 1, no. 8
pp. 15 – 24

Abstract

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Résumé : L’œuvre de Nina Bouraoui (2005) nous a permis de soulever la question de la place de la femme dans un contexte d’une double appartenance culturelle algérienne/et française. Pour rendre compte des liens qui se tissent entre le parcours de l’auteure et sa conscience d’exilée, nous nous intéresserons à sa crise identitaire personnelle et à la volonté qui en découle de s’inventer en s’écrivant. De nouveaux territoires identitaires se profilent à la question de « qui suis-je ? ». Ses exils ont créé chez Nina Bouraoui les conditions favorables à la perception d’un flottement identitaire personnel. Notre romancière est condamnée si elle ne veut pas se perdre tout à fait à accepter d’être déjà l’inscription d’un entre-deux. Pour cela il lui faut ruser et se dédoubler. En effet, les mots restent le refuge pour dire l’indicible, pour s’y perdre et s’oublier. Notre objectif de recherche est de construire une théorie "interne "qui est de circonscrire les éléments linguistiques et esthétiques qui charpentent la production de notre auteure.

Keywords