CJC Open (Feb 2023)
Centralized Triage of Suspected Coronary Artery Disease Using Coronary Computed Tomographic Angiography to Optimize the Diagnostic Yield of Invasive Angiography
Abstract
Background: Coronary computed tomographic angiography (CCTA) is preferable to invasive coronary angiography (ICA) for coronary artery disease (CAD) diagnosis in elective patients without known CAD. Methods: We conducted a nonrandomized interventional study involving 2 tertiary care centres in Ontario. From July 2018 to February 2020, outpatients referred for elective ICA were identified through a centralized triage process and were recommended to undergo CCTA first instead of ICA. Patients with borderline or obstructive CAD on CCTA were recommended to undergo subsequent ICA. Intervention acceptability, fidelity, and effectiveness were assessed. Results: A total of 226 patients were screened, with 186 confirmed to be eligible, of whom 166 had patient and physician approval to proceed with CCTA (89% acceptability). Among consenting patients, 156 (94%) underwent CCTA first; 43 (28%) had borderline/obstructive CAD on CCTA, and only 1 with normal/nonobstructive CAD on CCTA was referred for subsequent ICA against protocol (99% fidelity). Overall, 119 of 156 CCTA-first patients did not have ICA within the following 90 days (i.e., 76% potentially avoided ICA, due to the intervention). Among the 36 who underwent ICA post-CCTA per protocol, 24 had obstructive CAD (66.7% diagnostic yield). If all patients who were referred for and underwent ICA at either centre between July 2016 and February 2020 (n = 694 pre-implementation; n = 333 post-implementation) had had CCTA first, an additional 42 patients per 100 would have had an obstructive CAD finding on their ICA (95% confidence interval = 26-59). Conclusion: A centralized triage process, in which elective outpatients referred for ICA are instead referred for CCTA first, appears to be acceptable and effective in diagnosing obstructive CAD and improving efficiencies in our healthcare system. Résumé: Contexte: La coronarographie par tomodensitométrie (coro-TDM) est préférable à la coronarographie invasive chez les patients sans coronaropathie connue chez qui le diagnostic d’une coronaropathie n’est pas urgent. Méthodologie: Nous avons réalisé une étude interventionnelle non randomisée dans deux centres de soins tertiaires en Ontario. Les patients ambulatoires pour qui une coronarographie invasive non urgente a été demandée entre juillet 2018 et février 2020 ont été recensés par un processus centralisé de triage et se sont fait recommander de subir d'abord une coro-TDM. Les patients qui présentaient une co-ronaropathie obstructive ou dont les résultats se trouvaient tout juste à la limite de ce diagnostic lors de la coro-TDM se faisaient recommander une coronarographie invasive subséquente. L’acceptabilité de l’intervention, sa fidélité et son efficacité ont été évaluées. Résultats: Au total, 226 patients ont été sélectionnés et 186 ont été jugés admissibles. Parmi ces derniers, 166 ont accepté de subir la coro-TDM recommandée par le médecin (acceptabilité de 89 %). Parmi les patients ayant donné leur consentement, 156 (94 %) se sont d’abord soumis à une coro-TDM, et 43 (28 %) présentaient une coronaropathie obstructive ou des résultats limites selon cet examen. Seulement un patient ne présentant pas de coronaropathie ou présentant une coronaropathie non obstructive à la coro-TDM a été orienté vers une coronarographie invasive subséquente, contrairement au protocole (fidélité de 99 %). En tout, 119 des 156 patients s’étant d’abord soumis à une coro-TDM n’ont pas eu à subir une coronarographie invasive dans les 90 jours suivants (76 % d’entre eux ont potentiellement évité une coronarographie invasive grâce à cette première intervention). Parmi les 36 patients qui ont subi une coronarographie invasive après la coro-TDM, comme le recommandait le protocole, 24 présentaient une coronaropathie obstructive (rendement diagnostique de 66,7 %). Si tous les patients qui ont été orientés vers une coronarographie invasive et qui se sont soumis à cet examen dans l’un ou l’autre des centres entre juillet 2016 et février 2020 (n = 694 avant l’instauration; n = 333 après l’instauration) avaient d’abord passé une coro-TDM, une coronaropathie obstructive aurait été décelée lors de la coronarographie invasive chez 42 patients de plus par tranche de 100 patients (intervalle de confiance à 95 % : 26 à 59). Conclusion: Le recours à un processus de triage centralisé permettant de faire d'abord passer une coro-TDM aux patients ambulatoires dans une situation non urgente qui doivent subir une coronarographie invasive semble être un moyen acceptable et efficace de diagnostiquer la coronaropathie obstructive et d’améliorer l’efficacité dans notre système de santé.