A Survey of Immunization Practices in Patients With Congenital Heart Disease

Abstract

Background: Congenital heart disease, the most common congenital anomaly, often presents in neonates. Because of perceived risks, health care providers may consider deferring immunizations in this population. We sought to understand the perceived risk of immunizations in those providing health care to children with particular heart conditions. Methods: A survey, which included 6 hypothetical scenarios assessing immunization recommendations, was distributed internationally to relevant health care providers, and responses were compared between the different scenarios. Results: Majority of responses (n = 142) were from paediatric cardiologists (n = 98; 69%) and nurse practitioners (n = 27; 19%) located in the United States (n = 77; 54%) or Canada (n = 53; 37%) working in academic teaching hospitals (n = 133; 93.7%). Most favoured vaccinations (n = 107; 75.4%) and less likely to proceed with the first immunization in infants with structural heart disease compared with channelopathy (risk ratio: 0.80, confidence interval: 0.73-0.87; P < 0.001). Only 40% would proceed with immunization as normal in an infant with manifest Brugada type I electrocardiogram. Special precautions after the immunization included longer duration of observation (19%) and administering prophylactic antipyretic medication (92%). Conclusions: Respondents were 20% more likely to defer immunizations in the presence of treatable structural heart disease as compared with channelopathy despite the lack of evidence supporting deferring immunizations in children with structural heart disease. Most were cautious in their response to the scenario involving Brugada syndrome, indicating awareness of the risk of haemodynamic instability in the event of a fever. The majority of respondents still strongly recommend immunizations in this population as the benefits outweigh the potential for adverse events. Résumé: Contexte: La cardiopathie congénitale – l’anomalie congénitale la plus courante – est souvent observée chez les nouveau-nés. En raison des risques perçus, les dispensateurs de soins de santé peuvent parfois envisager de reporter la vaccination chez ces patients. Notre but était de comprendre le risque perçu à l'égard de la vaccination par les dispensateurs de soins de santé traitant des enfants atteints de certaines cardiopathies. Méthodologie: Un sondage comprenant six scénarios hypothétiques visant à évaluer les recommandations de vaccination a été distribué à des dispensateurs de soins de santé pertinents dans différents pays, et leurs réponses pour les différents scénarios ont été comparées. Résultats: La majorité des répondants (n = 142) étaient des cardiologues pédiatriques (n = 98; 69 %) ou des infirmières praticiennes (n = 27; 19 %) des États-Unis (n = 77; 54 %) ou du Canada (n = 53; 37 %) travaillant dans des hôpitaux universitaires (n = 133; 93,7 %). La plupart d’entre eux étaient en faveur de la vaccination (n = 107; 75,4 %), bien que moins enclins à administrer un premier vaccin à des nourrissons présentant une cardiopathie structurelle comparativement à une canalopathie (rapport des risques : 0,80, intervalle de confiance : 0,73-0,87; p < 0,001). Or, seulement 40 % d’entre eux vaccineraient de façon normale un nourrisson présentant un syndrome de Brugada de type 1 à l’ECG. Les précautions particulières prises après la vaccination comprenaient une période d’observation plus longue (19 %) et l’administration d’un antipyrétique à des fins prophylactiques (92 %). Conclusions: À la lumière des réponses obtenues, la probabilité de report de la vaccination était 20 % plus élevée en présence d’une cardiopathie structurelle traitable comparativement à une canalopathie, malgré le manque de données probantes justifiant ce report chez les enfants atteints d’une cardiopathie structurelle. La plupart des répondants ont répondu de façon prudente au scénario du syndrome de Brugada en évoquant un risque d’instabilité hémodynamique en cas de fièvre. La majorité d’entre eux recommandent quand même fortement la vaccination chez ces patients, car les bienfaits escomptés l’emportent sur les risques d’effets indésirables.