LHB Hydroscience Journal (Jul 2022)

Peut-on compléter la donnée in situ par la donnée satellite ?

  • Thomas Legay,
  • Yoann Aubert,
  • Julien Verdonck,
  • Jérémy Guilhen,
  • Adrien Paris,
  • Jean-Michel Martinez,
  • Sabine Sauvage,
  • Pankyes Datok,
  • Vanessa Dos Santos,
  • José Miquel Sanchez-Perez,
  • Stéphane Bruxelles,
  • Emeric Lavergne,
  • Franck Mercier

DOI
https://doi.org/10.1080/27678490.2022.2090289

Abstract

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La gestion des ressources en eau nécessite l’utilisation de données hydrométriques provenant principalement de stations in situ. Malgré les efforts déployés pour la mise en place et le maintien d’un réseau de stations (hydrométriques ou météorologiques), les gestionnaires de ressources en eau font face à de nombreux problèmes (dégradation des équipements lors des crues, vandalisme, inaccessibilité, moyens financiers pour la maintenance …). Les données satellitaires peuvent enrichir le suivi des ressources en eau, quels que soient les objectifs de ce suivi (gestion stratégique des ressources en eau, gestion des ouvrages, prévision des crues et étiages …). Ces données présentent l’avantage de couvrir à pas-de-temps régulier le monde entier, y compris des territoires difficiles d’accès. A travers plusieurs projets, différents partenaires scientifiques et industriels (IRD, CNES, CLS, CNRS, CENEAU …) ont contribué à évaluer et à valoriser l’usage des données satellitaires pour la gestion des ressources en eau à l’échelle d’un bassin-versant (e.g. l’Amazone) ou d’un territoire (l’Ouganda). L’objectif est de délivrer des indicateurs hydrologiques issus de l’association de modèles hydrologiques, de données in-situ et de données satellitaires. Cet article présente les possibilités et les limites actuelles de l’utilisation des données satellitaires afin d’optimiser le suivi des ressources en eau.

Keywords